Le Pape a commenté l’Évangile du jour, dans lequel Jésus ressuscite Lazare, un "ami proche" qui vient d’être enterré quand il arrive devant sa tombe. Ce dernier miracle de Jésus avant Pâques "intervient lorsque tout espoir est perdu", a-t-il souligné, car c’est dans ces moments là que le Christ "s’approche plus que jamais pour nous redonner vie".
Nous pouvons, a-t-il souligné, que l’on peut devenir "des petits miroirs de l’amour de Dieu" et témoigner de "l’espérance et de la joie de Jésus" autour de soi.
"Ne pas céder au pessimisme qui déprime"
Comme avec la pierre du tombeau de Lazare, le Christ nous enjoint à "ouvrir le tombeau de nos problèmes", a souligné le Pape. Cette pierre, a-t-il expliqué, peut être "la douleur, les erreurs, même les échecs" rencontrés au cours de la vie, et à cause desquels "on ne voit autour de soi que tristesse et désespoir".
Pour revenir à la vie dans ces moments difficiles, "ne cède pas au pessimisme qui déprime, ne cède pas à la peur qui isole, ne cède pas au découragement provoqué par le souvenir des mauvaises expériences, à la peur qui paralyse", a exhorté le pontife. Il a encouragé les gens à profiter du carême pour aller se confesser, demandant aux prêtres confesseurs de "tout pardonner".