Le pape François a invité les chrétiens à cultiver la reconnaissance plutôt que la "négativité", lors de l’angélus du 19 mars 2023 qu’il a présidé sur la place Saint-Pierre. Commentant l’Évangile du dimanche, où Jésus rend la vue à un homme aveugle (Jn 9, 1-41), le Pape a passé en revue les réactions des "cœurs fermés" face à ce miracle. Il y a, a-t-il noté, ceux qui "cherchent un coupable", ceux qui "ne savent pas s’étonner", ceux qui "ne veulent pas changer", ceux qui "sont bloqués par la peur".
En revanche, a constaté François, l’aveugle "n’invente rien et ne cache rien", il "n’a pas peur de ce que les autres diront", et il "témoigne de ce qui lui est arrivé de la manière la plus simple". Alors qu’il a connu "le goût amer de la marginalisation, […] l’indifférence et le mépris des passants, de ceux qui le considéraient comme un rebut de la société", il est à présent "libéré".
Voir les différentes circonstances de la vie, même les plus difficiles à accepter, comme des occasions de faire le bien.
À son exemple, le Pape a souhaité aux chrétiens de s’ « émerveiller chaque jour des dons de Dieu et de voir les différentes circonstances de la vie, même les plus difficiles à accepter, comme des occasions de faire le bien".
Le chef de l’Église catholique a laissé à la foule ces questions : "Savons-nous voir le bien et être reconnaissants pour les dons que nous recevons ? […] Témoignons-nous de Jésus ou répandons-nous la critique et le soupçon […] ? Sommes-nous libres face aux préjugés ou nous associons-nous à ceux qui répandent la négativité et les ragots ? Sommes-nous heureux de dire que Jésus nous aime et nous sauve ou […] nous laissons-nous enfermer dans la peur de ce que les gens vont penser ?"
De même, a-t-il conclu, "comment accueillons-nous les difficultés et les souffrances des autres ? […] Comme des malédictions ou comme des occasions de leur tendre la main avec amour ?".