En ce premier Angélus du temps du Carême, le pape François a commenté l’Évangile dans lequel Jésus a été tenté par le Diable au désert. Le but de ce dernier, a-t-il souligné, était de "séparer Jésus du Père et de le détourner de sa mission d’unité."
Pour cela, a poursuivi le Pape, le Malin s’en est pris au Christ alors qu’il venait d’endurer 40 jours de jeûne et qu’il était faible physiquement, en utilisant trois "poisons". Ceux-ci sont "l’attachement aux choses, la méfiance et la soif de pouvoir". Ces tentations sont "répandues et dangereuses", a souligné le chef de l’Église catholique, expliquant qu’elles sont utilisées par le diable sur chaque personne pour l’éloigner de Dieu et de ses frères.
Mais Jésus, a poursuivi François, vainc cette tentation "en évitant de discuter avec le diable et en répondant par la Parole de Dieu." "C’est une invitation pour nous aussi", affirme le Pape. Jésus enseigne ainsi aux chrétiens à "défendre l’unité avec Dieu et entre [eux] contre les attaques du diviseur." "Et nous avons besoin d’unité !", s’est-il exclamé.
Dernière intervention publique pour une semaine
À partir de cet après-midi, et jusqu’au vendredi 3 mars, le pape François suspend tous ses engagements, notamment l’audience générale du mercredi, pour participer à la retraite de la Curie à l’occasion de la première semaine de Carême. Tous les cardinaux vivant à Rome, chefs de dicastère et supérieurs de la Curie romaine sont appelés à suspendre eux-aussi leurs activités professionnelles pour vivre une période d’exercice spirituelle "de manière personnelle" en s’unissant au Pape dans la prière.
François reprendra donc ses engagements à partir du samedi 4 mars. Sa prochaine intervention publique aura lieu le lendemain, à l’occasion de la prière de l’Angélus, récitée depuis la fenêtre du Palais apostolique place Saint-Pierre au Vatican.