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Catherine Labouré et le mystérieux portrait

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Catherine Labouré et saint Vincent de Paul.

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Anne Bernet - publié le 27/11/22
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Avant d’être la messagère de la Médaille miraculeuse de la rue du Bac, Catherine Labouré fut une paysanne qui dut lutter pour être religieuse, et savoir où le devenir. C’est le portrait d’un prêtre mystérieux qui leva tous ses doutes.

L’année 1824 est pénible pour Zoé, comme sa famille a pris l’habitude de l’appeler, préférant ce prénom à celui de Catherine reçu à son baptême, la fille du riche fermier Labouré de Fain-les-Moutiers en Côte d’Or. Elle a dix-neuf ans et sait que son père nourrit pour elle des projets de mariage propres à arrondir les terres familiales. Or, Zoé ne veut pas se marier… À douze ans, elle a su que le Christ serait l’unique amour de sa vie et s’est liée à Lui par un vœu de chasteté. Cela, Pierre Labouré l’ignore et, s’il l’apprenait, il en serait très mécontent. Promis à la prêtrise par ses parents, ce gros notable bourguignon, dépourvu de vocation, a profité de la Révolution qui a fermé les séminaires pour échapper au sacerdoce et entamer une carrière de politicien local. Les événements lui ont aussi permis d’épouser une jeune fille d’un milieu bien plus élevé que le sien, dont la famille, royaliste, a accepté la mésalliance afin de s’assurer un protecteur dans les milieux républicains. M. Labouré est devenu maire de son village, poste perdu en 1815, juste avant que son épouse, épuisée par dix-sept maternités et le travail dont il l’écrasait, meure.

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