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Les apôtres méconnus de la Sainte Face de Tours

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Gravure représentant la Sainte Face de Tours, ou voile de Véronique.

Anne Bernet - publié le 02/10/22
Deux Tourangeaux du XIXe siècle, la carmélite sœur Marie de Saint Pierre et le laïc Léon Papin-Dupont, sont à l’origine du développement de la dévotion à la Sainte Face de Jésus. Peu connus, ils méritent d’être redécouverts. Léon Papin-Dupont a été déclaré vénérable par Jean-Paul II en 1983.

Lorsque nous songeons à la Sainte Face, l’image qui nous vient spontanément à l’esprit est celle du Saint Suaire. Ce n’est pas le cas avant 1898 et la révélation du Visage imprimé, tel un improbable négatif photographique sur la pièce de lin, jusque-là presque invisible. Auparavant, les méditations autour des souffrances de la Passion qui ont défiguré le "plus beau des enfants des hommes" s’appuient sur des œuvres d’art et sur la seule relique censée nous révéler les traits du Sauveur : la véronique, "la vraie image". Même si l’histoire ne figure pas telle quelle dans les évangiles, elle s’enracine profondément dans la Tradition chrétienne. À l’en croire, une pieuse femme de Jérusalem, saisie d’une indicible compassion au passage du condamné, se serait approchée de Jésus et, bravant les soldats, aurait avec douceur essuyé son visage blessé, meurtri, ruisselant de sang mais aussi de crachats et d’ordures. Pour la remercier de son geste, le Sauveur aurait laissé son image sur le voile de la compatissante inconnue, rebaptisée Véronique et parfois identifiée à l’épouse du publicain Zachée.

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