separateurCreated with Sketch.

Six mois après sa création, 526 personnes ont pris contact avec l’Inirr

Marie Derain de Vaucresson.

whatsappfacebooktwitter-xemailnative
La rédaction d'Aleteia - publié le 07/04/22
whatsappfacebooktwitter-xemailnative
526 personnes ont pris contact avec l’Instance nationale indépendante de reconnaissance et de réparation (Inirr) a indiqué sa présidente, Marie Derain de Vaucresson, ce mercredi 6 avril dans le cadre de l’Assemblée plénière des évêques à Lourdes.

Près de six mois après l’annonce de sa création, où en est l’Inirr dans la reconnaissance et la réparation des victimes d’abus sexuels commis dans l’Église ? Présente ce mercredi 6 avril à Lourdes dans le cadre de l’assemblée plénière des évêques, sa présidente, Marie Derain de Vaucresson, a indiqué que 526 se sont adressées à l’instance depuis le 17 janvier. "68% sont des hommes" et "une majorité est âgée de 56 à 70 ans", a-t-elle précisé. Dans "70% des cas, les violences sexuelles ont été vécues entre 11 ans et 15 ans" et pour presqu'un quart "entre 6 et 10 ans".

S'agissant de leurs attentes, "23% souhaitent uniquement apporter leur témoignage, sans demande en termes de reconnaissance ou de réparation", "46% souhaitent une reconnaissance", c’est-à-dire, par exemple, que soit formalisé le fait qu’elles ont été victimes, par un courrier ou par une rencontre avec un responsable d’Église". Enfin, "28% ne formulent aucune attente" en terme de reconnaissance.

La réparation financière

"57% des personnes parlent d’une réparation, notamment financière", 19% "ne souhaitent pas" d’indemnisation et 24% n’ont pas d’attente sur ce thème, reprend encore la présidente de l’Inirr. Sur les 526 dossiers ouverts à l’Inirr, 54 situations sont en cours de règlement, a encore souligné la présidente de l'Inirr. "Ce n'est pas satisfaisant", a-t-elle dit, soulignant "la difficulté à recruter notamment des salariés" pour sa structure. Interrogée sur les barèmes d’indemnisation, elle a rappelé qu’un travail sur la question "d’un plancher" et d’un plafond" était "en cours", mais "pas tranché". Elle avait déjà indiqué fin février que plusieurs niveaux d’indemnisation avec un plancher et un plafond.

De son côté, Gilles Vermot-Desroches, le président du Fonds de secours et de lutte contre les abus sur mineurs (Selam), la structure chargée de recueillir les fonds pour financer les demandes de réparation financière de l'Inirr, a souligné que "la quasi totalité des diocèses avaient donné". En janvier, il avait annoncé que 20 millions d'euros avaient été recueillis.

Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !

Vous aimez le contenu de Aleteia ?

Aidez-nous à couvrir les frais de production des articles que vous lisez, et soutenez la mission d’Aleteia !

Grâce à la déduction fiscale, vous pouvez soutenir le premier site internet catholique au monde tout en réduisant vos impôts. Profitez-en !

(avec déduction fiscale)
Newsletter
Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !