Être plus patiente, plus douce avec ses enfants. Un effort quotidien tout au long de l’année mais auquel Amélie s’attache tout particulièrement pendant le Carême. Mère de trois enfants âgés de 11, 10 et 6 ans, parisienne, directrice d’une association venant en aide aux futures mamans en difficulté, Amélie se définit pourtant comme une personne plutôt calme. "Mais avec les enfants, je perds très facilement patience !", confie-t-elle. Un chemin de Carême tout tracé. Depuis quelques semaines, elle s’efforce à être plus avenante, à manier davantage l’humour, à faire preuve de patience, quitte à se mordre la langue de temps en temps ou à travailler sa respiration. Autre axe d’effort : lâcher du lest sur certains objectifs qu’elle se fixe (dîner à 19 heures par exemple), pour s’adapter à la réalité du quotidien.
Une bienveillance vis-à-vis de ses enfants qui prend tout son sens à la lumière de cette phrase du Christ : "Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait" (Mt 25, 40). "Les enfants font partie des plus petits. Reconnaître et accueillir leurs faiblesses, leur lenteur, leurs fragilités, c’est en quelque sorte accueillir le Christ", souligne Amélie. Une excellente raison à avoir en tête lorsque la colère ou l’exaspération se fera sentir…