Établi dès le IVe siècle, le Carême commence le Mercredi des cendres et dure 40 jours, sans compter les dimanches. La Mi-Carême est célébrée le 20e jour du Carême. La fête des Rameaux, qui précède le dimanche de Pâques et commémore l’entrée à Jérusalem de Jésus, marque le début de la Semaine sainte. Depuis le Concile Vatican II, c’est le Jeudi saint de cette semaine sainte que le Carême se termine car l’Église entre dans le le Triduum pascal.
Sommet de l’année liturgique et de la Semaine sainte, il marque les trois derniers jours de la vie de Jésus : son dernier repas (appelé la Cène) le Jeudi saint ; son arrestation et sa crucifixion le Vendredi saint ; Samedi saint, jour du vide et de l’absence, temps du grand silence et de la joyeuse espérance. « Cependant, le jeûne pascal, le vendredi de la passion et de la mort du Seigneur, sera sacré ; il devra être partout observé et, selon l’opportunité, être même étendu au Samedi saint pour que l’on parvienne avec un cœur élevé et libéré aux joies de la résurrection du Seigneur » (Concile Vatican II, Constitution sur la liturgie Sacrosanctum Concilium, n. 110).
Le Triduum pascal prend fin lors des vêpres du dimanche de la Résurrection. Après la longue veille dans l’obscurité de la Vigile pascale, les Alléluia de la résurrection retentissent, la joie éclate, les chants de louange raisonnent. Le Carême au stricto sensu se termine donc le Samedi saint inclus, veille de Pâques.