La vérité n’est pas la sincérité (accord avec sa conscience), ni l’authenticité (conformité à du démontrable). Elle est supérieure à l’esprit humain et demande à être toujours recherchée. Pour les chrétiens, elle est une personne, le Christ. Elle n’est à nous qu’en la cherchant, en la disant, en s’y attachant. La vertu n’est pas la vérité mais l’effort pour la chercher.
Est vrai ce qui est objectif, et sincère ce qui est seulement disposé à se faire connaître (sincère se dit aussi franc ou loyal). Le vrai a une autorité par lui-même, une réalité qui ne peut être contestée. Il exprime une vérité profonde de l'individu et non des habitudes superficielles, des conventions. Il y a vertu dans le vrai, en tant qu’il faut chercher ce qui est vrai, et avec humilité. On est souvent sincère, mais pas dans le vrai ! Le sincère est satisfait, le vrai est insatisfait.
La vérité est par ailleurs objet de la foi ou de la science, parce qu’il est bon de connaître la vérité pour soi et surtout pour les autres. Mais elle n’est pas d’abord une vertu intellectuelle (les intelligents ne disent pas toujours la vérité), mais morale, en s’attachant à dire la vérité au mieux. La « Vérité vous rendra libres » (Jn 8, 32), dit Jésus.
Son contraire est le mensonge, la simulation, l’hypocrisie, la calomnie. Le secret reporte à plus tard le dévoilement d’une vérité, sans la renier.
S’il y a une joie profonde à être dans la vérité, la Béatitude qui s’en rapproche le plus est celle des cœurs purs qui cherchent Dieu ! Car Dieu est la Vérité ultime, au-delà des vérités secondes. Elle se recherche dans la Révélation, l'Écriture, la prière, le livre de la Nature, les relations avec les autres.
La vérité n’est pas un don de l’Esprit Saint, sinon, qu’il est Esprit de Vérité, Il communique le don de l’amour de la Vérité.
Résolution : Je rectifie un mensonge que j’ai pu produire ou je corrige une pensée que j’ai découverte comme fausse.