On respirait déjà mieux depuis le 28 février, date depuis laquelle le masque n’est plus obligatoire dans les lieux soumis au pass vaccinal comme les musées, les cinémas et les restaurants. A la faveur d’une baisse des contaminations au Covid-19, l’assouplissement se poursuit avec cette échéance au 14 mars, où le port du masque ne sera plus désormais exigé que dans les transports, les maisons de retraite et les établissements de santé. Finis donc le coup de stress en partant à l’école ou à la messe : "T’as ton masque ?", les voix assourdies par le bout de tissu et la buée sur les lunettes. Que les visages s'illuminent !
Les collégiens et lycéens auront porté le masque à l'école durant 18 mois. Le 26 août 2020, Jean-Michel Blanquer annonçait que tous les adultes et tous les élèves à partir de la classe de 6e devaient porter le masque à la rentrée suivante. Une mesure étendue aux élèves de plus de 6 ans le 2 novembre 2020, au retour des vacances de la Toussaint. A partir de lundi, élèves et professeurs pourront dévoiler leur plus beau sourire en classe. Un nouveau protocole sanitaire, le 54e, doit être publié ce jeudi 10 mars, avec des allègements sur le port du masque, la cantine, les activités sportives et le brassage des élèves.
Dans les églises et les entreprises
Dans les églises aussi, la mesure s'applique. Dès le 14 mars, il sera désormais possible de ne plus porter de masque dans les lieux de culte. Depuis le 23 mai 2020, date de reprise des messes en France, le port du masque était obligatoire pour toute personne âgée de 11 ans et plus. L'occasion d'échanger de beaux et vrais sourires au moment du signe de paix !
En entreprise, le protocole sanitaire disparaît également, même si, a précisé la ministre du Travail, il est recommandé de "continuer à appliquer des règles d’hygiène", comme le lavage des mains, le nettoyage des surfaces et l’aération des locaux. Concernant le port du masque, la décision reste cependant à la main des entreprises.
De manière générale, le port du masque est recommandé pour les personnes positives et cas contact à risque, les personnes symptomatiques et les professionnels de santé. "Cet assouplissement des contraintes ne signifie pas absence totale de vigilance, notamment envers nos concitoyens immunodéprimés et fragiles. Restons prudents", a tweeté le 28 février Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé.
Ce lundi 14 mars marque enfin la fin du pass vaccinal, et par conséquent le retour du pass sanitaire, à nouveau requis "dans les établissements de santé, les maisons de retraite et dans les établissements accueillant des personnes en situations de handicap".