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Bénir soi-même une personne malade pour apaiser sa souffrance

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Marzena Devoud - publié le 10/02/22 - mis à jour le 06/05/24
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Bénir soi-même un proche malade, c’est mettre Dieu au centre de sa vie. Une vie marquée par la souffrance physique ou morale. C’est l’entourer spirituellement et rappeler que ce temps de maladie n’est pas moins fécond dans le dessein de Dieu.

Certains pourront être surpris. Les bénédictions ne sont-elles pas réservées aux prêtres ou aux religieux ? En fait non, l’Église prévoit de nombreuses bénédictions destinées aux laïcs. Elles sont à célébrer en famille en fonction de différentes circonstances ou étapes de la vie. C’est ce que rappelle le livre Dieu nous bénit, bénédictions de l’Eglise à l’usage des laïcs (Mame) : par son baptême, tout chrétien peut être lui-même « le vecteur de la bénédiction de Dieu. » Parmi ces bénédictions, la bénédiction des malades. Découvrez sa puissance et tous ses bienfaits :

1QUEL EST SON SENS ?

« Bénir », signifie « dire du bien » (bene et dicere en latin) de Dieu. La bénédiction est alors l’acte de faire entrer Dieu dans sa vie. Bénir une personne malade, c’est mettre Dieu au centre de sa vie et rappeler que le temps marqué par la souffrance physique ou morale n’est pas moins fécond dans le dessein admirable de Dieu.

2POURQUOI LA CÉLÉBRER ?

La bénédiction des malades entoure ceux qui souffrent physiquement et moralement, en les confiant à Dieu. Quand on lit l’Evangile, on se rend compte que le Christ accorde une attention particulière aux malades. Et il donne aux apôtres ce mandat : prendre soin des malades, les entourer spirituellement. Car tous peuvent avoir besoin de la grâce de la prière et de la bénédiction d’un Dieu qui se fait proche en portant toutes les souffrances.

3EN QUOI CONSISTE-T-ELLE ?

La bénédiction des malades peut être récitée par un membre de la famille, quand il s’agit d’un enfant ou d’un parent malade, ou par un laïc pour bénir un ami ou un proche. Après un signe de croix initial, la personne qui guide la prière peut saluer le malade et ceux qui l’entourent avec ces paroles :

« Bénissons le Seigneur, qui s’est chargé de nos souffrances et nous sauve par sa croix. Béni soit Dieu, maintenant et toujours ! »

Ensuite il commence la lecture de la parole de Dieu (comme par exemple Is 53, 1-5, 10-11 « Il a porté nos souffrances » ou 2 Co 12, 7-10 « Lorsque je suis faible c’est alors que je suis fort », ou encore Mc 6, 53-56 « Jésus guérit tous les malades qui viennent à lui »), suivie d’un court commentaire afin que tout le monde saisisse le sens de la célébration. Après, il invite à la prière commune adaptée aux circonstances particulières du malade.

4LE TEXTE DE LA BÉNÉDICTION

En traçant le signe de la croix sur le front du malade, le laïc récite cette prière :

« Seigneur, Père saint, Dieu éternel et tout-puissant,
par ta bénédiction tu relèves et affermis
la faiblesse de notre condition humaine.
regarde avec bonté ton serviteur N.,
détruit en lui le foyer de mal,
rends-lui pleinement la santé,
et avec reconnaissance et gratitude,
il bénira ton nom très saint,
par Jésus, le Christ, notre Seigneur.
Amen. »

Et en conclusion, la personne qui guide la prière implore la bénédiction de Dieu sur le malade en se signant lui-même :

"Que le Seigneur Jésus, l’ami des hommes,
le médecin des âmes et des corps,
nous garde en bonne santé,
et nous comble de sa bénédiction.
Amen »

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