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JO de Pékin : Tess Ledeux, au nom du père

Tess Ledeux, athlète française, célèbre sa médaille d'argent en biathlon lors des JO d'hiver de Pékin, 2022.

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Louis du Bosnet - publié le 08/02/22
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Quand la disparition d’un proche devient une énergie interne pour soi-même. La Française Tess Ledeux, médaillée d’argent en ski big air à seulement 20 ans aux JO 2022 de Pékin, a eu la douleur de perdre son père il y a un an. Désormais, elle skie pour celui qui lui a transmis sa « passion de la montagne et des grands espaces ».

Cet épisode tragique de sa vie, la native de Bourg-en-Bresse l’a abordé sans détour face aux médias français, à l’issue de sa prestation majuscule livrée en Chine. "J'ai encore mon deuil à faire, mais je pense que c'est devenu une force supplémentaire. J'ai une petite étoile qui me porte tous les jours", confie-t-elle.

Deux mois après la disparition de son père et une coupure nécessaire à l’écart des compétitions, Ledeux a signé un retour tonitruant, s’adjugeant les deux premiers globes de cristal de sa jeune carrière : le "petit" du slopestyle et le "gros" du classement général "park and pipet". "Avec l'année qu'elle a vécue l'an dernier, elle a des hauts et des bas forcément. Mais elle a vraiment été super forte pour passer à autre chose. Elle a repris goût au ski, à la vie", témoigne, admiratif, son entraîneur Grégory Guenet. 

"J'ai une petite étoile qui me porte tous les jours"

Une nouvelle preuve de solidité mentale de cette championne dont le parcours sportif fut émaillé de joies et de déceptions. En 2018, aux Jeux d’hiver de Pyeongchang, Ledeux, alors championne du monde en titre à seulement 16 ans, était complètement passée au travers, achevant son parcours à une triste 15e place. "On l’a récupérée à la petite cuillère", atteste sa mère à nos confrères de France Info. "En rentrant, elle ne voulait plus skier. On ne la reconnaissait plus", confirme sa sœur cadette.

Dans ces moments de doute, la Tricolore peut compter sur le soutien de son cousin, un certain Kevin Rolland, bien connu des amateurs de sports de glisse puisqu’il avait décroché la médaille de bronze en ski half-pipe aux JO 2014 et est le porte-drapeau de la délégation française à Pékin. "Il m'a tout simplement montré que c'était possible d'y arriver, que le haut niveau n'était pas inaccessible. Du coup, je n'ai jamais pris mon rêve comme quelque chose d'inaccessible", lui a-t-elle rendu hommage.

Vers une nouvelle médaille au JO ?

Dans le viseur de la Plagnarde, première femme à avoir réussi en compétition le "double cork 1620" (une rotation de quatre tours et demi), figure désormais le slopestyle disputé à Zhangjiakou. La finale est prévue le 14 février. En espérant pour Tess Ledeux que la petite étoile qui la porte tous les jours, lui montre, une nouvelle fois, le chemin du podium.

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