Le Pape a salué "l’esprit de généreuse disponibilité" qui a poussé Sergio Mattarella à accepter ce poste qu’il ne souhaitait pas reprendre initialement. Il assure également l’ancien juge sicilien, qu’il a maintes fois rencontré ces dernières années, de ses prières afin qu’il puisse "continuer à soutenir le cher peuple italien dans la construction d’une coexistence toujours plus fraternelle".
"Votre service est encore plus essentiel pour consolider l’unité et transmettre la sérénité" à l’Italie, déclare le pontife à celui qui va à nouveau résider dans le Palais du Quirinal, à Rome. Il estime notamment que la péninsule, où "la peur a augmenté, entraînant un repli sur soi", a aujourd’hui besoin d’ "affronter l’avenir avec espoir".
"Que les saints patrons de l’Italie [saint François d’Assise et sainte Catherine de Sienne, ndlr] vous accompagnent et intercèdent pour vous", conclut le primat.
Un second mandat
La réélection de Sergio Mattarella, survenue dans la soirée du 29 janvier, est une surprise. Le président sortant (2015-2022) avait en effet affirmé ne pas souhaiter briguer un second mandat, en raison notamment de son âge.
Échouant à lui trouver un successeur depuis le début de la semaine, les parlementaires ont finalement décidé de demander à l’octogénaire de sacrifier la retraite qu’il avait planifiée afin de reprendre la tête du pays pour sept années supplémentaires.
