"Il n’est pas trouvé par ceux qui cherchent des miracles, des sensations nouvelles, une foi faite de puissance et de signes extérieurs", a souligné le Pape, mais au contraire, "dans la réalité quotidienne", par ceux qui ont "un esprit ouvert et un cœur simple".
S’adressant aux nombreux pèlerins venus l’écouter sur la place Saint-Pierre, le chef de l’Église a expliqué le sens de la célèbre formule du Christ : "Aucun prophète n’est bien reçu dans sa patrie". Une phrase prononcée alors que le fils de Marie est mal accueilli par la population de Nazareth, ville de Galilée où il a pourtant grandi.
Pareils aux habitants de Nazareth, il arrive que des chrétiens de longue date pensent "bien connaître le Seigneur", regrette l’évêque de Rome. Et met en garde contre le fait de s’habituer au Christ, une attitude qui rend selon lui les gens "rigides et fermés".
La foi grandit avec "disponibilité et humilité", assure au contraire le pape François. Le Christ, poursuit-il, est ainsi trouvé par "ceux qui acceptent ses méthodes et ses défis, sans plaintes, sans soupçons, sans critiques et sans grimaces".
L’abnégation paternelle de Dieu
Cependant, même ceux qui n’adoptent pas la bonne attitude reçoivent la visite du Christ, assure le Souverain pontife. En effet, rien "ne freine" son amour, insiste-t-il.
Le pape François voit un "reflet" de ce façon d’être chez "ces parents qui sont conscients de l’ingratitude de leurs enfants, mais qui ne cessent pas de les aimer et de leur faire du bien". "Dieu est comme cela, mais à un niveau bien plus élevé", a conclu le 266e pape.