separateurCreated with Sketch.

Saint Pierre et saint Marc aussi n’avaient pas tenu leurs bonnes résolutions…

whatsappfacebooktwitter-xemailnative
Tom Hoopes - publié le 11/01/22
whatsappfacebooktwitter-xemailnative
Vos bonnes résolutions du Nouvel An sont déjà de l’histoire ancienne ? Ne paniquez pas. Ce qui compte, c'est ce que vous faites après les avoir abandonnées.

Selon un rapport du Journal of Clinical Psychology, plus d'une personne sur quatre abandonne ses résolutions du Nouvel An au bout de deux semaines. Et dans trois semaines, un tiers y aura renoncé. En juin, seul un tiers des personnes les tiendra encore. Cependant, ne pas tenir ses résolutions n’a guère d’importance. Ce qui compte, c'est ce que vous faites après les avoir abandonnées. Le Nouveau Testament en témoigne à travers plusieurs exemples qui concernent des personnages les plus illustres. Jésus en personne et deux grand saints.

1La leçon que Jésus ressuscité donne à Pierre

WEB2-SAINT PETER-STATUE-IT624464K.jpg

Saint Pierre n’a pas tenu ses promesses dans ses rencontres avec le Christ. A la résurrection, tout se passe comme si Jésus redonnait une deuxième chance au chef des apôtres. Ainsi, Pierre emmène les apôtres à la pêche lorsque Jésus ressuscité les appelle du rivage à "jeter le filet sur le côté droit du bateau". Les apôtres suivent ses ordres et ramènent du poisson. Cet événement a dû rappeler à Pierre sa toute première réticence lorsque Jésus lui a dit de partir dans les profondeurs et de laisser tomber ses filets. Ensuite, Pierre saute dans l'eau pour rejoindre le Seigneur sur le rivage. Dans l'eau, pas sur l'eau. Cela a dû lui rappeler le temps où il n'a pas osé marcher vers Jésus sur l'eau. Enfin, après le repas, Jésus lui demande trois fois "M'aimes-tu ?", ce qui rappelle bien sûr le triple reniement de Pierre. Mais cette fois, Pierre répond "oui Seigneur", et Jésus lui dit : "Sois le berger de mes brebis" (Jn 21, 17).

Dans chaque cas, Jésus montre à Pierre que ses erreurs ne le définissent pas. Il peut toujours recommencer.

2L'ascension de Marc

Marc a aussi connu des échecs dans sa mission de chrétien. Il venait d'une grande famille chrétienne, sur laquelle Pierre savait qu'il pouvait compter après avoir été miraculeusement libéré de prison. Paul et Barnabé se sont appuyés sur Marc lors de leur voyage missionnaire. Mais c’était trop difficile et que Marc démissionna. Sa manière de travailler, puis son absence, ont provoqué un fossé entre lui et Paul.

Néanmoins, la tradition rapporte que c'est ce même Marc qui a écrit le quatrième évangile et qui est représenté par un lion dans l'iconographie. Ses échecs étaient notoires, mais en essayant à nouveau, il s'est rallié pour devenir l'un des saints les plus vénérés de tous les temps.

3Les faiblesses du Christ sur le Chemin de Croix

Jésus-Christ a tout partagé avec nous, sauf le péché. Tout partagé, même la faiblesse, comme le montrent ses trois chutes lors du Chemin de Croix. Elles ne sont pas dans les Écritures, mais sont un excellent exemple sur la façon de gérer l'échec.

Sa première chute nous dit de ne pas nous inquiéter, même lorsque l'échec survient tout de suite. A une station, Jésus accepte sa croix. Dès la suivante, il tombe. C'est une énorme consolation pour ceux d'entre nous qui échouent au premier obstacle. Si cela se produit, et cela arrivera, faites simplement ce que Jésus a fait : relevez-vous.

Sa deuxième chute nous apprend à ne pas nous inquiéter lorsque nous échouons après avoir obtenu de l'aide. Trois événements se succèdent : sa mère le console, Simon l'aide, et Véronique le réconforte. Et puis il retombe quand même. La leçon? Ne vous découragez pas, même si votre échec personnel est aggravé parce que vous échouez encore malgré ceux qui vous soutiennent. Essayez à nouveau.

Sa troisième chute survient lorsque la fin est en vue. Juste au moment où il arrive à son but, le Calvaire, où il rachètera l'humanité, Jésus tombe à nouveau. Cela devrait être une consolation pour ceux d'entre nous qui n'ont pas parfaitement terminé ce que nous commençons : persévérez. Ne laissez pas les échecs vous définir. Définissez-vous par ce que vous faites ensuite !

Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !

Vous aimez le contenu de Aleteia ?

Aidez-nous à couvrir les frais de production des articles que vous lisez, et soutenez la mission d’Aleteia !

Grâce à la déduction fiscale, vous pouvez soutenir le premier site internet catholique au monde tout en réduisant vos impôts. Profitez-en !

(avec déduction fiscale)
Newsletter
Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !