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Les plus beaux textes de saint Augustin pour entrer dans l’Avent

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Julien Cabrera - Hozana - publié le 27/11/21
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Pour entrer dans le temps de l’Avent, Hozana en partenariat avec les Augustins de l’Assomption et la revue Itinéraires Augustiniens, propose, une neuvaine du 28 novembre au 6 décembre en se nourrissant de ses plus beaux textes et ainsi préparer l’arrivée du Christ.

La vie de saint Augustin est à l’image de l’époque qu’il a connu : tout sauf un long fleuve tranquille. Nous sommes entre le IVe et Ve siècle après Jésus-Christ, l’Empire romain se divise irrémédiablement (396) et entame son déclin définitif. Les églises primitives enchaînent les conciles pour tenter de se mettre d’accord sur les points fondamentaux du dogme chrétien. Dans ce tumulte, naît en 354 à Tahgaste (actuelle Algérie) un infatigable chercheur de vérité, Aurelius Augustinus, le futur saint Augustin.

Né d’un père païen et d’une mère chrétienne, c’est un élève doué mais indocile qui commet même des vols. En pleine crise d’adolescence, c’est au détour de la lecture d’un ouvrage de Cicéron qu’il se découvre une passion pour la philosophie et se convertit au manichéisme, courant religieux syncrétique « à la mode » à l’époque. Dans ce contexte, on peut facilement imaginer sa mère, comme beaucoup de mères aujourd’hui, prier continuellement pour que son fils se convertisse au christianisme. 

Il faut croire que Dieu a été attentif aux prières de cette dernière car en 386, Augustin croise la route d’Ambroise, futur saint Ambroise, un des quatre pères de l’Église occidentale. Avec Saint-Augustin, il décide d’abandonner le manichéisme pour se faire baptiser en août 387, quelques semaines avant la mort de sa mère.

Un chercheur de vérité au milieu du tumulte

Nommé quelques années plus tard évêque d’Hippone, saint Augustin dédie le reste de sa vie à chercher Dieu, à affronter par la rhétorique les différentes hérésies, laissant ainsi derrière lui une œuvre considérable, source inépuisable de sagesse pour des millions et des millions de chrétiens depuis 1.600 ans.

Considérant que le seul vrai sage est celui qui aime Dieu, il se rend compte de l’impasse qui consiste à chercher la vérité sans faire appel à la foi et devient ainsi l’un des précurseurs du lien intime qui existe en foi et raison (« il faut comprendre pour croire et croire pour comprendre ») et de la place de l’Amour dans la recherche de Dieu.

Pour entrer dans le temps de l’Avent, Hozana en partenariat avec les Augustins de l’Assomption et la revue Itinéraires Augustiniens, propose, par une neuvaine du 28 novembre au 6 décembre, de se laisser nourrir par ses plus beaux textes et ainsi préparer l’arrivée du Christ.

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