De retour de Lourdes, j’ai posé sur ma table de travail cette image de l’enfant qui, désormais, accueille tout visiteur devant l’hémicycle de l’Assemblée plénière des évêques de France. À la suite d’Éric, évêque de l’Église catholique, moi, baptisé, laïc, je regarde cette larme de pierre qui coule à jamais sur le visage de cet enfant — tête blonde à nous confiée — et dont le regard souillé exprime une insondable tristesse. Comme il est exigeant ce regard d’un angelot à la pureté profanée !
Alors courbé au pied de la croix à la suite d’Éric, je veux te promettre, petit enfant, mon fils, mon neveu, mon frère, que mon engagement n’a qu’un seul but : pouvoir te regarder dans les yeux à chaque fois que je reviendrai à Lourdes ou que les évêques entreront dans l’hémicycle, afin de demander à Dieu de placer au-dessus de ta tête – en signe de protection et de réparation — une auréole d’or.