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L’hommage de la nation au caporal-chef Maxime Blasco

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L'hommage national au caporal-chef Maxime Blasco, mercredi 29 septembre 2021.

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Agnès Pinard Legry - publié le 29/09/21
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Un hommage national a été rendu ce mercredi aux Invalides au caporal-chef Maxime Blasco, tué le 24 septembre lors d’un combat contre des djihadistes au Mali. Son "courage", son "dévouement" et son "sens de l’engagement" ont été unanimement salués.

Surnommé affectueusement "Max" par ses camarades, le caporal-chef Maxime Blasco, tué vendredi 24 septembre au Mali lors d’un combat contre des djihadistes, a eu, ce mercredi, l’honneur d’un hommage national. Parce qu’il a payé le prix ultime, sa vie, pour l’accomplissement de sa mission. Mais aussi parce que son sens de l’engagement et son courage honorent les Français. Et les obligent.

Le militaire, dont le parcours militaire a été unanimement salué, s’est vu remettre à titre posthume les insignes de chevalier de la Légion d’honneur par Emmanuel Macron, qui a présidé la cérémonie nationale. Il était accompagné du Premier ministre, Jean Castex, et de la ministre des Armées, Florence Parly. Avant son entrée dans la cour des Invalides, le cortège funéraire a traversé le pont Alexandre III. Surnommé par certains "le pont de l’honneur", il est devenu, au fil des années, le lieu où la Nation se recueille devant celles et ceux qui sont morts pour elle.

Je ne vois pas vraiment de héros, je vois des personnes courageuses. C'était une action collective.

52e soldat tué au Sahel, Maxime Blasco avait été plusieurs fois décoré pour son courage et ses faits d’armes. Il avait ainsi reçu la médaille militaire le 18 juin dernier. En 2019, le caporal-chef avait sauvé deux soldats après le crash de leur hélicoptère dans le désert du Sahel, les traînant sur 50 mètres sous le feu ennemi, avant de parvenir à quitter les lieux en s’accrochant, à la force de ses bras, à un autre appareil, alors qu’il était grièvement blessé au dos et souffrant de multiples fractures vertébrales. "Je ne vois pas vraiment de héros, je vois des personnes courageuses. C'était une action collective", dira-t-il humblement dans un documentaire de France 2.

Rapatrié en juin 2019 afin d’être soigné, il avait choisi de repartir. "Je m'étais toujours juré que le jour où il m'arriverait un accident en mission, j'arrêterais mon travail. Finalement, je vois que ce métier est une passion. L'esprit de camaraderie, l'action, l'adrénaline, la sensation de servir à quelque chose, ça l’emporte sur l'accident. Je me sens de repartir", témoignait-il encore dans le documentaire.

Il laisse derrière lui une femme et un enfant. Sa compagne, Alexandra, a demandé à être marié à titre posthume. "J’ai demandé à être mariée à titre posthume à Maxime, car c’était un désir qu’on avait", a-t-elle expliqué au micro de RTL. "Je le fais pour honorer sa mémoire et porter son nom sera une fierté."

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