Il est parti le 15 août de Notre Dame de la Drèche, près d’Albi, et arrivera au Mont Saint Michel mercredi 29 septembre avant d'enchaîner avec le Congrès Mission, du 1er au 3 octobre, à Toulouse. Une chose est sûre : Olivier Fermon est bel et bien en mission ! Près de 800 kilomètres pour ce “Holy Trek” qu’il effectue seul, avec un chariot de randonnée qu’il tire vers l’Ouest, là où le Seigneur le guide. "Pour ce Holy Trek, je suis dans l’abandon, je me laisse porter. Si la porte s’ouvre, j’annonce le nom de Jésus, sinon je poursuis ma route, dans l’humilité, l’abandon et la docilité". Après plus d’un mois et demi de marche et de rencontres, Olivier témoigne avec ferveur de tous les fruits et miracles qu’il côtoie au quotidien. "Très souvent, les gens discutent avec moi, puis m’invitent chez eux. Éloignés voire ignorants du Christ, nous partageons alors des discussions très profondes, et souvent nous finissons par prier ensemble, avant de me garder à dormir !".
Incroyable périple pour cet homme de 44 ans, marié et père de quatre enfants, qui a fait une rencontre décisive avec Jésus à l’âge de 12 ans. Formé chez les frères de Ploërmel, puis à Jeunesse Lumière, Olivier passe 17 ans de sa vie professionnelle au Secours Catholique- Caritas, avant de quitter son poste de salarié en 2019 pour se consacrer totalement à la mission. "Quelques jours avant de quitter mon travail, je reçois un appel de l'évêque d’Albi, Mgr Jean Legrez, qui souhaitait me parler. Je me demandais bien ce qu’il me voulait, est-ce que j’avais fait quelque chose de travers ? Mais pas du tout !", raconte-t-il. "Il voulait me parler de l’évangélisation dans son diocèse et me proposer de créer un "réseau de disciples pour la mission". Me voilà donc embauché de nouveau, totalement tourné vers la mission !".
Quand on part en mission, on reçoit et on est dans la bénédiction de Dieu.
Animations, témoignages, groupes de partage de la Parole, Olivier ne ménage pas sa peine mais prend aussi, une fois par an, le temps de partir dans un ermitage pour se ressourcer dans le silence et la prière. Le Holy Trek est néanmoins pour lui une grande première, qu’il vit au rythme des offices de la vie monastique, des chapelets et des rencontres. "Quand on part en mission, on reçoit et on est dans la bénédiction de Dieu". Ce voyage, Olivier le mène aussi accompagné des trois archanges qu’il prie quotidiennement pour la France fille aînée de l’Église, et pour la famille, "toute deux très attaquées aujourd’hui".
Une démarche qui résonne ces derniers mois, avec la marche Saint Joseph qui a eu lieu cet été. "La marche s’est arrêtée un 15 août, je suis parti d’Albi le 15 août, un peu comme si je reprenais le flambeau, comme je leur ai d’ailleurs écrit". Le Holy Trek se termine, Olivier repart à Toulouse le 1er octobre prochain pour participer au Congrès Mission. Alors qui pour reprendre le flambeau de la marche ? Réponse peut-être après le souffle missionnaire qui va toucher neuf villes de France en ce début octobre.