Malgré la récente prise de conscience des autorités et de l'opinion publique, la pornographie est considérée à bien des égards comme un bien de consommation comme un autre. Or de nombreuses études, de psychologues ainsi que des adultes confrontés trop tôt à ce fléau, démontrent combien l’exposition précoce à la pornographie est dévastatrice pour la santé et le développement des enfants : addiction, dépression, troubles psychiques (paraphilie, victimisation), pratiques sexuelles à risque, impuissance, troubles de la sexualité…
Les AFC et Stop au porno ont donc saisi la HAS en vue de faire reconnaître l’impact de la pornographie sur les mineurs comme un problème de santé publique, ont récemment saisi la HAS. Selon elles, envisager ce problème sous l'angle de la santé publique contribuera à faciliter les actions juridiques et éducatives nécessaires.