Manque de vacataires, congés non remplacés, soignants épuisés après plus d'une année de Covid... Les effectifs sont "largement insuffisants" à l’aube des deux mois d'été où sont attendues plus de 120.000 naissances.
Avec les vacances d'été, les congés se multiplient et les remplaçantes manquent à l'appel. Habituellement, les sages-femmes nouvellement diplômées viennent compléter les rangs mais "cette année, pour la première fois, elles ne sont pas assez nombreuses pour prendre la relève dans les maternités, préférant s'orienter vers l'exercice libéral", explique l'Ordre national des sages-femmes. "Les contrats précaires, la faible rémunération et le sous-effectif permanent – source majeure d’insécurité à la fois pour les soignants et les patients – en sont les principales causes."
Une pénurie qui, selon l'Ordre national des sages-femmes, a pour conséquence de mettre "les patientes et les nouveau-nés en danger".