Jusqu'au 11 juillet prochain, c’est à la Maison de Lorette, à Lyon, que la vie culturelle reprend en beauté. Le festival de musique contemporaine Superspectives, soutenu par les Œuvres pontificales missionnaires, s'y tient depuis le 18 juin. Pour cette troisième édition, c’est dans le cadre patrimonial exceptionnel de cette maison où vécut Pauline Jaricot, que les spectateurs peuvent découvrir deux types de programmation. Côté sud, des concerts payants avec de grands artistes de la scène actuelle. Et côté nord sur la terrasse, une programmation gratuite autour d’un bar éphémère ouvert de 16h à minuit. Partout, l’occasion de rencontrer les compositeurs du moment et d’écouter des musiques variées et inclassables, classiques ou populaires.
Une cinquantaine d’artistes se succèdent durant ce mois de festival, riche en découvertes et en échanges. Difficile de les citer tous, mais parmi les artistes contemporains présents, on retrouve le compositeur Chassol, "ovni musical", qui s’inspire autant de Ravel et Stravinsky que d’Ennio Morricone et de Miles Davis, en passant par le jazz et la soul. Son "show live et vidéo" est annoncé pour le 25 juin.
Créé et imaginé par deux trentenaires lyonnais et soutenu par les Œuvres pontificales missionnaires (OPM), le projet Superspectives entend renouer le dialogue entre l’art contemporain et l’Église. Dans cette perspective, les sœurs de Saint François d’Assise, une congrégation missionnaire qui vit sur place et anime ce lieu de mémoire, proposeront aux curieux de visiter la maison et de faire découvrir la vie étonnante de Pauline Jaricot, cette femme du XIXe siècle, en passe d’être béatifiée.
Que les concerts soient gratuits ou payants, il est vivement conseillé de réserver ses places à l’avance sur le site dédié, afin de respecter les jauges imposées par le contexte sanitaire. Et pour les plus motivés, des bénévoles sont les bienvenus pour prêter main forte, et à coup sûr profiter de ce festival pas comme les autres.
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