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Ce petit texte qui donne envie de se réconcilier illico avec son prochain

Mathilde de Robien - publié le 03/06/21
Ce prêtre anglais du XIXe siècle souligne l’incroyable pouvoir libérateur des mots, et notamment des "paroles de bonté".

Prêtre et poète. Une double vocation qui fait de Frederick William Faber (1814-1863), théologien calviniste anglais converti au catholicisme, l’auteur de magnifiques réflexions spirituelles. Dans ses Conférences spirituelles sur la bonté, il fait l’éloge des paroles charitables et démontre la puissance de celles-ci : « En vérité, il n'y a peut-être pas de pouvoir égal ici-bas. Il semble qu'il leur est donné de faire ce que Dieu seul peut en réalité, c'est-à-dire attendrir et calmer les cœurs. »

"Toute querelle a probablement sa source dans un malentendu, et ne subsiste que par le silence qui perpétue la mésintelligence."

Prédicateur éloquent, Frederick William Faber fonde une communauté religieuse appelée « Saint-Wilfrids », dans l’archidiocèse de Birmingham, qui fusionne dans un second temps avec la congrégation de l’Oratoire dirigée par saint John Henry Newman. Ce dernier décide d’établir un deuxième Oratoire à Londres, connu sous le nom de l’Oratoire de Londres, dont le père Faber demeurera le supérieur jusqu’à sa mort. Si le père Faber a consacré une grande partie de son travail à écrire des vies de saints oratoriens, il a laissé également ce beau texte sur les « bonnes paroles ».  

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