À l’issue de l’Angélus, dimanche 30 mai, le pape François a annoncé qu’il rencontrerait les "principaux responsables de la communauté chrétienne au Liban" au Vatican le 1er juillet 2021.Il s’agira d’une d’une "journée de réflexion sur la préoccupante situation du pays", a-t-il indiqué.
Prier ensemble pour le don de la paix et de la stabilité.
Ce sommet œcuménique doit leur permettre de "prier ensemble pour le don de la paix et de la stabilité" dans leur pays, a souligné le chef de l’Église catholique. Le pontife n’a eu de cesse, ces derniers mois, d’alerter sur la grave crise politique, économique et sociale qui touche la nation du Cèdre, en faisant un des axes de sa diplomatie.
Le pontife a confié cette rencontre à l’intercession de la Vierge du sanctuaire d’Harissa, aussi appelée "Notre-Dame du Liban". Il a de plus demandé à chacun d’accompagner les préparations de cette rencontre par la prière, et d’invoquer pour le pays "bien-aimé" un "futur plus serein".
Le Liban est une nation multi-religieuse où cohabitent plusieurs courants de l’islam et du christianisme. Parmi les confessions chrétiennes présentes dans le pays, on dénombre notamment celle des chrétiens maronites, des grec-orthodoxes, des grec-catholiques melkites, des arméniens apostoliques, des arméniens catholiques, des syriens-orthodoxes, des syriens-catholiques, des assyriens, des chaldéens, des coptes orthodoxes, ainsi que l’Église latine et des Églises protestantes.