La pandémie de Covid-19 va-t-elle avoir raison de la présence des communautés religieuses en Terre sainte ? L’arrêt total des pèlerinages en Terre sainte depuis mars 2020 a entrainé de lourdes pertes financières pour les communautés religieuses sur place qui vivent essentiellement de l’hôtellerie et de la vente de produits monastiques auprès des pèlerins.
Les communautés religieuses sont des piliers de la présence chrétienne.
Pourtant, en Terre sainte, "les communautés religieuses sont des piliers de la présence chrétienne : vigies de prière et de charité, au service du monde, des communautés chrétiennes locales et des nombreux pèlerins", rappelle avec justesse l’Ordre du Saint-Sépulcre. Face à cette situation inquiétante, l’institution lance une campagne de dons. "Nous souhaitons mobiliser les chrétiens occidentaux, pèlerins et amis, à soutenir les communautés religieuses qui se mettent à leur service lors de leurs pèlerinages en Terre Sainte", explique-t-elle.
Les bénédictines du Mont des Oliviers à Jérusalem, les carmélites du Pater Noster de Jérusalem, le monastère grec-catholique de l’Emmanuel à Bethléem ou encore les petites sœurs de Jésus présentes à Jérusalem, Nazareth et Bethléem, toutes ces communautés, rayonnantes, sont les piliers des pèlerinages sans lesquels rien ne serait possible.
Chacune de ces communautés sont par ailleurs des témoins des liens historiques et de cœur qui unissent la France et la Terre sainte. Les carmélites du Pater Noster sont, par exemple, sur un territoire français : le monastère, qui porte également le nom d'Eleona, faisant partie des Domaines Nationaux de Terre sainte. Pour les autres communautés, ce sont leurs fondateurs qui les relient à la France.