Neuvaine pour demander les grâces liées à la maternité : le courage (jour 7)

Seigneur,

Donne-moi Tes yeux pour Te voir en mes enfants,

Ton cœur pour les aimer,

et Ta douceur pour les aider à grandir.

Donne-moi Ta sagesse pour les conseiller

et Ta force pour les laisser partir quand il le faudra.

Amen.

(Prière tirée du livret de la Prière des mères)

Combien de fois sommes-nous découragées en tant que mère, face aux petites contrariétés du quotidien (un bol renversé !) ou face à des épreuves au long cours tels que le handicap ou la maladie d’un enfant. Dans toutes ces situations, le Christ, si on l’appelle au secours, se fait présent. « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos » (Mt 11, 28), a-t-il promis. A nous de nous laisser porter, consoler, réconforter : « Ceux qui mettent leur espérance dans le Seigneur trouvent des forces nouvelles ; ils déploient comme des ailes d’aigles, ils courent sans se lasser, ils marchent sans se fatiguer » (Is 40, 31).

« Nous pouvons ployer sous le poids d’un fardeau qui nous semble trop lourd à porter. Nous pouvons penser : « Dieu s’est trompé en me confiant ces enfants à élever et à aimer. Je n’en suis pas capable. » Ou bien : « Cette situation difficile (maladie, deuil, dépression, épreuve du chômage, etc.) est trop lourde à porter. Je ne peux pas affronter cela. « Et il est vrai que nous nous sentons écrasées par la tâche immense qui est devant nous.

Il nous faut être simples et conscientes que nous ne pouvons pas résoudre tous les problèmes d’un coup de baguette magique. Nous aimerions bien pourtant. Qui d’entre nous n’a pas fait cette prière : « Seigneur, tu peux tout, alors change ce qui se passe, guéris, fais que mon enfant dorme ! Tu vois bien que je n’en peux plus ! » Et pourtant, des petites choses bougent mais nous ne les voyons même pas, engluées que nous sommes dans nos soucis, écrasées par leur poids. Il s’agit de nouveau de nous concentrer sur le moment présent, un regard bienveillant, une parole qui nous a touchées, la simplicité d’un moment tendre, un rayon de soleil.

Jésus connaît notre humanité. Non seulement il touche et guérit, mais il nous dit : « Venez à moi, je vous donnerai le repos. » Jésus redresse, il nous procure le repos. Encore faut-il venir à lui, accepter qu’il nous touche, consentir à notre faiblesse, à nos forces qui nous lâchent afin de ne nous reposer que sur Dieu. Notre tâche à nous est de nous faire toutes petites, faibles, et de renoncer à vouloir la perfection qui nous lie afin de laisser Dieu agir dans notre vie, faire son œuvre de guérison, d’apaisement, de redressement. »

(Extrait de Burn out maternel et épuisement spirituel, Artège, Eline Landon)

Demandons au Seigneur le courage.

(Prière de sainte Thérèse d'Avila)

Seigneur, nous te rendons grâce pour le don de la maternité.

C’est une vocation si grande et sacrée.

Seigneur, nous oublions souvent combien Tu nous fais confiance en déposant Tes enfants si précieux entre nos mains.

Aide-nous à toujours apprécier l’importance d’être mère.

Amen.

(Prière tirée du livret de la Prière des mères)

Si vous souhaitez unir votre prière à celle d’autres mères, inscrivez-vous dans la communauté de prière “Neuvaine pour demander les grâces liées à la maternité” sur le site Hozana. La neuvaine vous sera envoyée sur votre boîte mail tous les jours pendant neuf jours à partir du dimanche 30 mai 2021, jour de la fête des mères.