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Ce que diraient les trois “sainte Thérèse” aux mères découragées

WORRIED
Marlena Beesman-Paliwoda - publié le 18/05/21
Mère Teresa, Thérèse de Lisieux et Thérèse d'Avila. Aussi différentes soient elles, les vocations des mères et des religieuses ont beaucoup de choses en commun. Même si elles ont eu des existences différentes, les leçons de vie sont similaires.

En lisant les récits des religieuses sanctifiées, on s’aperçoit qu’elles peuvent être une véritable source d’inspiration pour le quotidien d’une famille, avec ses moments de joie mais aussi de découragement. Alors, pourquoi ne pas se pencher sur les réponses des trois saintes Thérèse face aux trois « tentations » de découragement les plus répandues chez les mères ?  

"Mon travail ne sert à rien", "J’en ai marre des bêtises de mes enfants" et "Cela ne finira jamais". Voilà les phrases qui reviennent souvent dans les moments difficiles et auxquelles Mère Teresa, Thérèse de Lisieux et Thérèse d’Avila répondent de façon étonnamment juste. 

MOTHER TERESA

Changer les couches, se réveiller chaque nuit pour consoler son bébé qui pleure, voilà une routine qui n'est pas associée à une réussite. Elle provoque alors cette pensée dans la tête d’une mère découragée : "Pourquoi ai-je fait toutes ces études ? A quoi servent tous ces cours et diplômes ?" La pression de réussir et faire enfin quelque chose de grand devient parfois dure à gérer. La ressentez-vous parfois ? Ces paroles de méditation de Mère Teresa peuvent vous éclairer et vous aider : 

Changer les couches de votre bébé tous les jours, n'est-ce pas de la fidélité ? Une autre tentation d’une maman découragée est de penser que son travail n'a aucun sens. Qu'est-ce que préparer un dîner comparé au fait de soigner les malades ou de donner une conférence ? Mère Teresa y répond de façon très claire : "Ce qui compte ce n'est pas ce que l'on donne, mais l'amour avec lequel on donne. (…) Si vous ne pouvez pas faire de grandes choses, faites de petites choses avec beaucoup d'amour."

Lorsque vous n’en pouvez plus des pitreries et bêtises de vos enfants, cela vaut la peine de méditer ce conseil de sainte Thérèse de Lisieux : « Vous devez prier Dieu de vous aider à vaincre ces obstacles, ou à les supporter avec douceur. » « Je comprends maintenant que la charité parfaite consiste à supporter les défauts des autres, à ne point s’étonner de leurs faiblesses, à s’édifier des plus petits actes de vertus qu’on leur voit pratiquer ».

Se laisser édifier par les qualités et réussites de son enfant, remarquer ce qui est bon en lui est essentiel, voilà ce qui peut vous permettre de surmonter l’agacement ou la colère. De surcroît, se concentrer sur ce qu'un enfant échoue peut vous amener à remarquer de moins en moins ce qui est bon chez lui. 

Les poussées dentaires du bébé s'éternisent. Les levers nocturnes semblent durer depuis toujours… Les crises d’ado ne s’arrêtent pas… Vous êtes tentée de tout laisser tomber. Votre petite voix intérieure vous souffle cette pensée évidente : "Je suis condamnée à ça. Ça ne finira jamais »…

Sainte Thérèse d'Avila vous répondrait alors que « tout passe » et il suffit de s’abandonner réellement à Dieu pour retrouver la lumière et la joie d’être mère : 

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