L'Italie est depuis plus d'une décennie "un pays de plus en plus âgé et de moins en moins peuplé, affecté par des carences structurelles et législatives au niveau fiscal, économique et social qui se reflètent dans l'effondrement des naissances", indique le communiqué du Forum italien des associations familiales, présidé par Gigi De Palo. Une crise démographique accentuée par la pandémie de Covid-19, et sur laquelle les politiques de soutien n'ont que peu d'impact.
Une question épineuse qui fait l'objet, ce 14 mai 2021, d'une analyse et d'un débat à un niveau institutionnel élevé, avec la contribution exceptionnelle du pape François à l’ouverture des débats qui abordera le "destin démographique de l'Italie et du monde". L'objectif central de la rencontre est de "lancer un appel à la coresponsabilité pour remettre le pays en mouvement, en commençant par de nouvelles naissances".
Parmi les intervenants se trouvent la ministre italienne de la Famille, Elena Bonetti, le ministre italien de l'Éducation, Patrizio Bianchi, et le président de la région Latium, Nicola Zingaretti. Le président de l'Istat, l’institut italien des statistiques, Gian Carlo Blangiardo, présentera des données et des projections inédites sur le taux de natalité en Italie dans les prochaines décennies. Il y aura également trois tables thématiques : une consacrée au monde des affaires, une aux banques et aux compagnies d'assurance, une au monde des médias, du sport et du divertissement.