Moine maronite libanais en mission pour l’AED au Moyen-Orient, le père Charbel Eid Rizkallah a arpenté la Syrie entre 2019 et 2020, pour porter une icône bénie par le pape François. De passage à Paris, il raconte les atrocités qu’il a vues, mais aussi le témoignage de foi vivifiant des populations chrétiennes.
“Je me suis senti face à des martyrs vivants”, souffle le père Charbel Eid Rizkallah. De novembre 2019 à mai 2020, il était custode de l’ “Icône de Notre-Dame des Douleurs, Consolatrice du peuple syrien”. Pendant six mois, il a arpenté la Syrie en ruine, à la rencontre des chrétiens persécutés. Ils tentent de se reconstruire après des années de terrorisme.
La mission du père Charbel : les aider à reconstruire leurs maisons, mais également leur apporter un soutien spirituel et moral. “Il m’est arrivé de rester jusqu’à quatre ou cinq heures du matin, simplement pour discuter avec des jeunes”, raconte-t-il à Aleteia.
Le 29 janvier dernier, il participait à la “Nuit des témoins” à la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, à Paris. Cet évènement était organisé par l’Aide à l’Église en détresse (AED), dont le rapport sur la liberté religieuse publié ce mardi 20 avril révèle que cette liberté est menacée dans un pays sur trois dans le monde. Cela représente à peu près les deux tiers de la population mondiale.