La générosité des Français à l’épreuve du Covid-19. Près d’un Français sur deux (49%) déclare avoir fait au moins un don durant l’année 2020, une proportion stable par rapport à 2019 (- 2 points). Et bonne nouvelle, plus de la moitié (54 %) envisage en faire au moins un en 2021, révèle le deuxième "Baromètre de la solidarité à l’épreuve du coronavirus" réalisé par l’institut Ipsos pour la Fondation des Apprentis d’Auteuil et publié ce mardi 13 avril. Cette intention de don reste stable chez les hauts revenus (81%).
Concernant le montant moyen total par donateur, il a été de 395 euros en 2020, soit 95 euros de mieux qu’en 2019. Chez les donateurs les plus aisés, les ménages qui affichent plus de 120.000 euros de revenus par an, la hausse est encore plus forte : +323 euros pour un don moyen total de 2.463 euros par donateur en 2020. À qui ces dons sont-ils destinés ? Le baromètre montre qu’ils sont principalement dédiés aux plus démunis (36% contre 27% un an auparavant), devant la santé et la recherche médicale (34%), la défense des animaux (25%) et l’enfance, la jeunesse et l’éducation (24%).
"Nous avons pu craindre l’an dernier que la pandémie et le premier confinement ne provoquent un repli sur soi et freinent la générosité des Français", analyse Stéphane Dauge, directeur Communication et Ressources d’Apprentis d’Auteuil. "Il n’en a rien été. La stabilité dans l’intention de donner reflétée par cette enquête est encourageante. L’impact économique et social de la crise sanitaire a décuplé la conscience qu’ils ont du rôle majeur que les associations et fondations comme la nôtre jouent auprès des plus vulnérables. Les Français affichent une volonté de soutenir nos actions."