separateurCreated with Sketch.

Ecclesia Cantic : le chant liturgique s’est élevé dans une dizaine de villes

Ecclesia Cantic Lyon 2021

whatsappfacebooktwitter-xemailnative
Bérengère Dommaigné - publié le 11/04/21
whatsappfacebooktwitter-xemailnative
Pour la 4ème édition d’Ecclesia Cantic, qui rassemble chaque année, le temps d’un week-end, des étudiants et jeunes professionnels attirés par le chant liturgique, les organisateurs ont fait preuve d’innovation. Pas de grand rassemblement dans la ville d’accueil, Lyon cette année, mais des activités en visioconférence, des chants missionnaires et des messes dans une dizaine de villes.

Rassembler près de 1.000 jeunes attirés par le chant liturgique, voilà le pari réussi depuis 2015, d’Ecclesia Cantic, qui organise chaque année un week-end de rencontre et de formation pour les étudiants et jeunes professionnels. Après notamment Grenoble et Paris, c’est au tour de Lyon d'accueillir cette cinquième édition, (annulée en 2020 pour cause de virus). 

Pas facile néanmoins de s’organiser entre deux confinements, alors les jeunes organisateurs ont innové pour proposer ce week-end du 10 et 11 avril, une nouvelle session adaptée. Au programme cette année pour les 300 inscrits via le site internet, une dizaine de Masterclass disponibles en visio le samedi matin, mais aussi la possibilité de se retrouver l’après-midi pour participer au chant missionnaire. “Normalement, nous nous dispersons dans les rues de la ville qui nous accueille pour chanter en public, cette année, nous avons proposé aux inscrits de le faire dans leur propre ville, et dans une église aux portes grandes ouvertes, afin que les passants puissent les entendre”, explique à Aleteia Charlotte Bricout, membre du pôle communication d'Ecclesia cantic et cheffe de choeur d’une chorale à Lyon. 

Angers, Marseille, Annecy, Bordeaux, au total dans une dizaine de villes, des chorales se sont rassemblées pour chanter un répertoire choisi pour l’occasion. 

A Lyon, les chorales se sont réparties entre Notre Dame de Fourvière, l’église Saint Georges et la chapelle de l'Hôtel Dieu, des lieux de passages, où les badauds ébahis ont pu profiter de l'enthousiasme et des belles voix de ces jeunes masqués. “Certes ce n’est pas un concert, et on ne fait que passer, mais quelle joie d’entendre de la musique”, confie ainsi Annie, une quinquagénaire venue se promener près de la place Bellecour. 

Quant à la messe dominicale, elle a eu lieu à 10 heures dimanche en la cathédrale Saint Jean de Lyon, rediffusée en direct, même si là encore les jeunes des autres villes étaient invités à se rendre à la messe à la même heure et à chanter le même livret choisi pour l’occasion. Une belle façon de rester unis par la voix et la prière, malgré l’impossibilité de se rassembler tous ensemble physiquement. Si la musique n’a pas de frontières, elle se fait fi également des confinements ! 

Newsletter
Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !

Tags:
Vous aimez le contenu de Aleteia ?

Aidez-nous à couvrir les frais de production des articles que vous lisez, et soutenez la mission d’Aleteia !

Grâce à la déduction fiscale, vous pouvez soutenir le premier site internet catholique au monde tout en réduisant vos impôts. Profitez-en !

(avec déduction fiscale)