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Fin de vie : l’accompagnement plus que l’euthanasie, soutiennent les Français

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Agnès Pinard Legry - publié le 17/03/21
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Quand on les interroge sur leurs priorités quand viendra leur fin de leur vie, plus de la moitié des Français (55%) cite une réponse en lien avec l’accompagnement, révèle un récent sondage de l’Ifop. Seuls 24% déclarent vouloir obtenir l’euthanasie.Qu’attendent les Français lors de leur propre fin de vie ? Un peu plus d’un Français sur deux (55%) cite dans leurs principales priorités une réponse en lien avec l’accompagnement, rapporte un récent sondage réalisé par l’Ifop pour le mouvement “Soulager mais pas tuer”. Dans le détail, 38% espèrent être accompagnés par leurs proches, 11% être soulagés psychologiquement, 9% être aidés socialement et 6% être soutenus spirituellement.

24% veulent pouvoir obtenir l’euthanasie

Plus globalement, ils sont également une petite moitié à mentionner comme priorité le fait de ne pas subir de douleur (48%) et ne pas faire l’objet d’un acharnement thérapeutique (46%). Seul un quart d’entre eux (24%) cite le fait de pouvoir obtenir l’euthanasie.

Ces chiffres sont d’autant plus intéressants que l’euthanasie, également appelée par ses défenseurs “l’aide active à mourir”, revient régulièrement dans le débat public, en témoigne le rejet début mars par les sénateurs d’une proposition de loi portée par le PS pour “le droit à mourir dans la dignité”. Durant la campagne présidentielle de 2017, Emmanuel Macron ne s’était pas explicitement engagé sur l’euthanasie, appelant “d’abord à faire pleinement appliquer la loi Claeys-Leonetti”. Le sujet avait d’ailleurs été sorti assez rapidement du projet de loi bioéthique, au soulagement de beaucoup de politiques mais aussi du corps médical français.

Pour mémoire, la France encourage par la loi depuis 2005 les soins palliatifs et a autorisé en 2016, par la loi Claeys-Leonetti, la “sédation profonde et continue jusqu’au décès”, pour des personnes dont le pronostic vital est engagé “à court terme”.



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