Après la profanation de la cathédrale Notre-Dame de la Paix située dans l’agglomération de Buenos Aires (Argentine) le 2 mars, une messe de réparation va être célébrée ce vendredi. Tabernacle renversé, statues abîmées… la cathédrale Notre-Dame de la paix du diocèse de Lomas de Zamoras, dans l’agglomération de Buenos Aires (Argentine), a été profanée le mardi 2 mars. Le tabernacle renfermant le corps du Christ a été ouvert et les hosties jetées à terre tandis que les statues de la Vierge et de l’Enfant-Jésus ont été dégradées.
Cet événement s’inscrit dans un contexte particulièrement tendu en Argentine. À la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19 s’ajoutent de nombreuses difficultés économiques. Les Argentins pointent aussi du doigt la responsabilité du gouvernement dans la mauvaise gestion de la campagne de vaccination.
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“Abasourdi” par de tels actes, l’épiscopat argentin appelle néanmoins à “garde son calme” et à ne pas oublier la fraternité qui doit unir la société argentine. Il a également été rappelé que cette église a été spécialement érigée pour prier pour l’unité du peuple argentin. Une messe de réparation sera célébré ce vendredi 5 mars par Mgr Jorge Lugones, évêque du lieu.