A l’occasion du 90ème anniversaire des apparitions de Jésus à sœur Faustine, la Poste polonaise émet trois timbres, l’un à l’effigie de la sainte et deux autres avec Jésus Miséricordieux représenté sur deux tableaux.
A l’approche de la fête de la Miséricorde le 11 avril prochain, et pour célébrer le 90ème anniversaire des apparitions de Jésus Miséricordieux à sainte Faustine, la Poste polonaise a émis ce lundi trois timbres : une image de la mystique polonaise avec le pape Jean Paul II ainsi que deux reproductions de tableaux représentant Jésus Miséricordieux. Il s’agit notamment du tableau d’Eugeniusz Kazimirowski de 1934, situé au sanctuaire de la Miséricorde Divine à Vilnius, en Lituanie, peint selon les instructions données directement par sœur Faustine (sur le côté gauche de la photo). Le troisième timbre représente le tableau d’Adolf Hyla datant de 1944, installé dans le sanctuaire de la Divine Miséricorde à Cracovie, en Pologne, peint sur la base de notes du Petit Journal de la religieuse.
“Nous espérons que l’émission de ces timbres contribuera à la diffusion du témoignage de sainte Faustine”, a expliqué aux médias polonais, Wiesław Włodek, vice-président du Conseil d’administration de la Poste.
L’ambassadrice de la Miséricorde divine
Canonisée par le pape Jean Paul II le 30 avril 2000, sainte Faustine Kowalska (1905-1938), religieuse et mystique polonaise, a été la destinataire de révélations privées de la part de Jésus. Lors de ses apparitions, le Christ lui demande de dédier un jour à sa Divine miséricorde : « Je désire que la fête de la Miséricorde soit le recours et le refuge pour toutes les âmes, et surtout pour les pauvres pécheurs. En ce jour, les entrailles de ma miséricorde sont ouvertes, je déverse tout un océan de grâces sur les âmes qui s’approcheront de la source de ma miséricorde » note-elle dans son « Petit Journal ».
Tout au long de sa vie religieuse, sainte Faustine s’efforce de transmettre le message de la Miséricorde divine que lui enseigne Jésus. Personne autour d’elle, en dehors de ses supérieurs et de son confesseur, n’est au courant de ses révélations et de son intense vie mystique. Pour la future sainte, la clé pour apprendre à aimer et à pardonner autant l’autre que soi-même se trouve dans la miséricorde divine. Celle qui ne s’intéresse pas aux qualités de l’homme, mais bien à sa faiblesse et à sa pauvreté.
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Dans son « Petit Journal », la mystique polonaise insiste sur l’importance de « proclamer et demander la miséricorde divine pour le monde entier ». Cette spiritualité propre à sainte Faustine a donné lieu au culte spécifique à la Divine Miséricorde. Le jour de sa canonisation, Jean Paul II a ainsi institué la fête de la Divine Miséricorde le premier dimanche après Pâques.