Temps liturgique fort, la messe du Mercredi des cendres – qui tombe cette année le 17 février – marque l’entrée en carême. Pour permettre aux fidèles d’y participer massivement malgré le contexte sanitaire et le couvre-feu à 18h, les paroisses ont souvent fait le choix d’avancer les horaires des célébrations ou d’en ajouter une le matin avant la journée de travail ou sur l’horaire du déjeuner.
Qui dit couvre-feu à 18h ne dit donc pas privation de messe du mercredi des cendres. À Paris, par exemple, une vingtaine de messes vont être célébrées ce mercredi avant 9h du matin et une trentaine entre midi et 13h. Souvent annoncés sur le site des paroisses en question, ces nouveaux horaires sont également recensés sur le site Messes.info.
Au cours de la célébration du Mercredi des cendres, qui marque l’entrée en carême, le prêtre invite traditionnellement les fidèles à s’avancer et impose des cendres sur le front de chacun avec des cendres en prononçant : "Convertissez-vous et croyez à l’Évangile" ou "souviens-toi que tu es poussière et que tu retourneras à la poussière". Des paroles qui invitent le croyant à se rappeler sa fragilité, à s’interroger sur sa destinée, à se convertir, c’est-à-dire à remettre sa vie en conformité avec l’Évangile. Mais face à la persistance du Covid-19, la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements a pris des dispositions particulières concernant l'imposition des cendres. Le prêtre ne dira cette année qu'une seule fois la formule rituelle et il devra "laisser tomber" les cendres sur la tête des fidèles "sans rien dire", a annoncé la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements dans une note diffusée le 12 janvier 2021.