L’ICES, Institut catholique de Vendée, accueille quelque 1.500 étudiants à La Roche-sur-Yon (Vendée). Outre un enseignement académique de qualité, l’établissement se révèle être une pépinière pour former des hommes et des femmes au service de l’Église et de la société.Avec un large panel de 11 licences, 9 doubles licences et 9 masters, l’ICES, qui accueille quelque 1.500 étudiants, a su s’installer durablement depuis 30 ans dans le paysage universitaire français. Une de ses spécificités ? L’importance que l’établissement accorde à la notion d’engagement, aussi bien dans la vie associative interne qu’à l’extérieur, que ce soit pour l’Église ou pour la société. Au sein du campus, 36 associations étudiantes, sportives, culturelles ou caritatives, sont actives.
Cette dimension fait partie à 100 % de l’identité de l’université. À l’ICES, l’engagement n’est pas un vain mot et les étudiants sont non seulement encouragés à l’expérimenter, mais ils sont également soutenus dans leurs choix, ainsi qu’en témoignent plusieurs d’entre eux qui font la fierté de l’établissement.
Thomas 21 ans
Étudiant en troisième année de science po/anglais, as de la vidéo, Thomas a pris en charge la communication de l’association Politeia, tournée vers les étudiants de science politique. À l’automne, durant le confinement, il a mis en place des conférences en ligne destinées aux jeunes de sa filière afin qu’ils puissent continuer à débattre et à vivre une saine émulation. “Je vois cela comme un service”, explique-t-il à Aleteia. “Quand je bosse et que je réfléchis en équipe, j’y puise toute mon énergie. La communication, c’est ce que j’ai envie de faire. Cela me permet d’en apprendre toujours plus et de me perfectionner. Les années précédentes, d’autres personnes s’engagaient pour nous. Nous avons une très bonne vie étudiante et il y a tout intérêt à s’engager”.
Clémence 23 ans
Clémence a quitté l’ICES en 2018 après une licence de science politique et s’est ensuite dirigée vers une formation dans la solidarité. En juin prochain, elle s’envolera pour le Cameroun avec l’Ordre de Malte pour une année de volontariat, en tant qu’attachée de direction d’un hôpital. Là-bas, elle sera en charge de la coordination des services, la logistique, la gestion de projets et les financements. “C’est prendre une année pour se donner aux autres”, lance-t-elle. Son passage à l’ICES n’est pas pour rien dans ce choix. “L’école nous a inculqué des valeurs, comme l’importance de mettre du sens au quotidien dans son travail et de placer l’homme au centre, sans se laisser déborder par la société actuelle tournée vers la consommation”.
Alexandre 21 ans
En licence 3 de science politique, Alexandre est aujourd’hui l’heureux président du BDE (Bureau des étudiants). “Je trouve avoir beaucoup reçu à l’ICES et je trouvais ça chouette d’essayer de donner en retour”, souligne-t-il. Charge à lui et à son équipe de veiller sur les étudiants et de les fédérer. Durant les derniers mois, alors que les cours se tenaient à distance, il a pu rester au plus près d’eux à travers des publications sur Facebook et Instagram en leur posant des questions telles que “Comment vivez-vous le confinement ?” ; “Quelles sont vos craintes ?” ; Quels sont vos projets d’avenir ?”. Suite à cela, le bureau a organisé un échange en visioconférence avec le président et le secrétaire général de l’ICES sur ces questions, suivi sur YouTube par près de 400 étudiants. “Le but était d’informer et de rassurer les étudiants et d’ouvrir un vrai dialogue constructif”, explique Alexandre. En parallèle, pour toute la durée du Vendée Globe, les membres du BDE ont créé une équipe virtuelle qui a rassemblé près de 100 participants grâce à Virtual Regatta, un simulateur de voile et de régate. De quoi oublier un instant le Covid-19 et son lot de contraintes qui peuvent peser sur le moral des étudiants.
Isaure 20 ans
En licence 3 d’histoire/droit, Isaure a monté la première équipe de rugby féminine de l’ICES. “Je suis assez sportive. C’est important pour moi de conjuguer cela avec le côté engagement et je suis contente de mettre mes compétences à profit”, note-t-elle d’une voix aussi franche qu’enthousiaste. “Je trouve cela super qu’en parallèle de nos études, nous puissions avoir un sport collectif qui mélange les filières et les promotions. Nous avons créé des liens assez vite”. Pour elle, cette équipe permet à chacune non seulement de se dépenser, mais aussi de mieux s’intégrer et de se créer des souvenirs communs. Quant à elle, cela lui demande de s’engager physiquement mais aussi de veiller aux inscriptions aux matchs et de s’organiser avec l’administration de l’école. “Je me suis toujours sentie soutenue dans ce projet. Le côté collectif me motive et je trouve que c’est sympa de se dire que grâce au sport, nous pouvons porter les couleurs de l’ICES en-dehors de l’école”.
Madeleine21 ans
Après une double licence de science po/anglais, Madeleine prépare à présent un CAPES d’anglais. Depuis quatre ans, elle est cheftaine de guides-aînées chez les Guides et Scouts d’Europe. “Ce qui m’a poussée à continuer, après un certain nombre d’années d’investissement, c’est de voir le sourire des filles et de réaliser que mon engagement me permettait de me donner aux autres mais aussi de recevoir. La beauté du cœur de chaque fille et sa soif d’idéal me poussent à réfléchir beaucoup plus, à approfondir, et c’est un vrai trésor”. Quand elle était à l’ICES, elle s’est sentie poussée dans ce sens. “Ce qui m’a marquée, c’est qu’il y avait beaucoup d’associations représentées. Nous avions de très grosses semaines mais tous les professeurs nous soutenaient dans nos engagements car ils savaient que c’était là que nous venions nous ressourcer. Nous en revenions enthousiastes, satisfaits, contents et notre travail scolaire en bénéficiait. C’est un beau cadeau qu’ils nous ont fait”.
Amaury23 ans
Après une double licence d’histoire/droit, Amaury s’est engagé pour un volontariat de sept mois dans une cité de Grenoble, avec l’association Le Rocher Oasis des Cités qui œuvre dans les quartiers populaires en France. “J’avais envie d’aller voir ce qui se passait en cité de mes propres yeux et de m’engager concrètement pour mon pays et pour les autres. Je voulais mettre un visage sur le trafiquant de drogue, sur la mère qui galère toute seule, sur l’enfant déscolarisé. Car derrière les problèmes qu’on entend dans les médias, il y a des visages”, affirme l’étudiant. De son passage dans l’université vendéenne, il a retenu l’importance d’agir et de ne pas se cantonner aux débats d’idées. “C’est ce que nous ont montré nos professeurs. L’ICES a une belle formation intellectuelle qui nous pousse à l’action et à ne pas regarder les choses de notre hauteur d’étudiants ou d’intellectuels, mais à se mettre au service de la société”.
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