Notre-Dame de Paris poursuit sa phase de consolidation. Des cintres en bois vont être installés pour soutenir la voûte. Une opération importante qui devrait se terminer en juillet 2021 et qui permettra d’engager la phase de restauration. L’intérieur de Notre-Dame de Paris se transforme tout doucement en véritable forêt de métal et de bois. Après avoir retiré le grand échafaudage calciné à la croisée du transept, les équipes s’attellent actuellement à la dernière grande phase de sécurisation de Notre-Dame de Paris. De grands échafaudages ont été montés pour installer des cintres en bois destinés à soutenir les voûtes.
Couramment pratiqués dans les travaux de sauvegarde des églises, cette méthode exige une grande précision. Les voûtes de la nef, du chœur et du transept nord seront ainsi mises sous étais. 52 demi-cintres, pesant chacun entre 1 et 1,6 tonnes, ont été réalisés sur mesure par l’entreprise Le Bras Freres, pour épouser, à la perfection, la forme de chaque voûte. Un travail de grande ampleur et minutieux quand on sait que la majorité des voûtes de Notre-Dame de Paris sont sexpartites (divisées en six parties).
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Cette opération, qui va commencer en février, se poursuivra jusqu’en juillet 2021. Pour le moment, les équipes sur le terrain achèvent la pose des échafaudages d’une trentaine de mètres de hauteur qui avait commencé en octobre dernier. Un grand échafaudage va également être monté à l’extérieur jusqu’au niveau des grandes baies. Il permettra d’élever les demi-cintres depuis l’extérieur afin qu’ils soient acheminés à l’intérieur de la cathédrale à travers les baies. Une fois cette étape achevée, le préfet de Police pourra lever l’arrêté et déclarer officiellement la cathédrale « hors de danger », ce qui devrait être le cas à la mi-2021.