Promesse de campagne d’Emmanuel macron, le projet de loi grand âge et autonomie sera examinée après la crise sanitaire, a indiqué le gouvernement. L’examen du projet de loi bioéthique et celui sur les séparatismes ont, eux, été maintenus. La crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19 ne cesse décidément de bouleverser l’agenda gouvernemental. Promesse de campagne d’Emmanuel Macron, la loi grand âge et autonomie soulève de grands espoirs pour la mise en place d’une véritable prise en charge des personnes âgées. Pourtant elle n’a cessé, depuis sa présentation en automne 2019, d’être constamment repoussée : embouteillages législatifs, grèves contre la réforme des retraites, pandémie… Elle l’est une nouvelle fois à “après la crise sanitaire”, a indiqué la ministre déléguée à l’autonomie, Brigitte Bourguignon.
Lors de son intervention à l’Assemblée nationale mi-janvier sur la situation dans les Ehpad à l’issue des deux périodes de confinement de 2020, elle a assuré que “les chantiers prioritaires sont travaillés et les réponses sont déjà apportés au fil de l’eau“. Si de ce texte n’a pas été jugé d’une importance cruciale par le gouvernement, ce n’est pas le cas du projet de loi bioéthique ouvrant notamment la PMA à toutes les femmes ou celui sur les séparatismes dont les agendas ont été maintenus.
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