Théâtre d’un odieux attentat le 29 octobre dernier, Notre-Dame de l’Assomption de Nice est illuminée de plusieurs fresques chaque jour pendant quelques heures depuis ce lundi 21 décembre, jusqu’au 3 janvier. “C’est un bel hommage de mettre de la lumière là où il y a eu des ténèbres”, souligne le curé de la basilique à Aleteia.
Depuis ce lundi 21 décembre, les passants de l’avenue Jean-Médecin, à Nice, peuvent admirer de très belles illuminations sur la façade de la basilique Notre-Dame de l’Assomption. Les tableaux représentent des scènes telles que l’ouverture en lumière des grandes portes de la basilique, ou encore des passages de la Bible, comme la Nativité. Ils ont été élaborés par la municipalité, avec l’accord des familles des victimes de l’attentat du 29 octobre dernier et du curé, le père Franklin Parmentier.
Pas de fond sonore
“Après l’attentat, cette initiative fait partie de notre volonté que la basilique ne soit plus vue comme un lieu de deuil”, souligne ce dernier à Aleteia. Sollicité lors de l’élaboration des différents tableaux, il affirme avoir expressément voulu que les illuminations restent sobres, sans aucun fond sonore. “Le mapping vidéo met en valeur la basilique et ajoute beaucoup de lumière. C’est très apaisant. C’est un bel hommage de mettre de la lumière là où il y a eu des ténèbres, de mettre de la beauté là où il y a eu de l’horreur”, souffle-t-il.
Cela me fait forcément penser à Vincent, puisqu’il faisait les crèches de Notre-Dame.
Si des fresques lumineuses sont également projetées sur d’autres édifices de la ville, le père Franklin Parmentier affirme qu'”une attention toute particulière a été portée à la basilique”. A titre personnel, il est particulièrement touché par le tableau représentant la Nativité. “Cela me fait forcément penser à Vincent, puisqu’il faisait les crèches de Notre-Dame, et puis ça me fait penser à tous ces moments en famille, donc je pense aussi aux familles de Simone et de Nadine”.
En ces temps de Noël, les fresques lumineuses doivent être projetées tous les jours entre 17h15 et 22h, jusqu’au 3 janvier inclus. A l’intérieur de la basilique, les commerçants du centre-ville ont déposé plusieurs sapins pour redonner de la vie à l’édifice. “Même si ça n’enlève pas les blessures que nous avons, tout cela apaise et guérit”, conclut le père Franklin Parmentier.
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