Afin de respecter les mesures sanitaires, de nombreux prêtres comptent augmenter le nombre de messes à Noël. Une formidable occasion de redécouvrir les différents offices proposés par l’Église pour célébrer la naissance du Sauveur.
La messe de Noël rassemble traditionnellement de nombreuses personnes, catholiques pratiquants et ceux plus éloignés de l’Église, tout en offrant de beaux souvenirs familiaux. S’il n’est point question cette année de s’en priver dans la mesure où le couvre-feu est exceptionnellement levé pour la nuit de Noël, les mesures sanitaires seront bien respectées dans les Églises. Pour les garantir, les prêtres ont massivement choisis d’augmenter le nombre de messes. Et si, au lieu de se presser à la traditionnelle messe dite ‘des familles’, célébrée les 24 décembre en fin d’après-midi ou en tout début de soirée, vous profitiez de ce contexte exceptionnel pour assister à une autre messe de Noël ?
Il y a donc bien sûr la messe de minuit qui est en fait la messe de la nuit de Noël, moment où l’Église célèbre le passage des ténèbres à la lumière grâce à la naissance du Sauveur. Souvent précédée d’une veillée pour se préparer à la célébration du mystère de la Nativité, elle est l’occasion d’entonner de beaux cantiques comme Il est né le divin enfant, Les anges dans nos campagnes ou Douce nuit. De nombreuses paroisses ont décidé de la célébrer entre 19h et 22h afin de permettre aux jeunes enfants de ne pas veiller trop tard.
Messes de l’ange, des bergers et du Verbe
Mais qui dit messe de Noël dit aussi messe de l’aurore, également appelée messe des bergers, de ceux qui veulent communier à la paix et l’espérance de cette nuit décidément pas comme les autres. Célébrée avant le lever du soleil, elle est probablement l’une des célébrations les plus intimes qui soient. Illustrant déjà le mystère de « la vie donnée », elle fait la jonction entre le passé, le présent et l’avenir.
Lire aussi :
La messe de l’aurore, la plus intime des trois messes de Noël
Et puis vient la messe du 25 décembre, moment de fête triomphale afin de proclamer l’avènement du Sauveur. Cette dernière messe laisse entrevoir les transformations que cette humble naissance va avoir dans le monde. “Dieu né de Dieu” celui-ci est venu pour nous faire “devenir enfants de Dieu”. Ces trois messes de Noël étaient jadis appelées “la messe de l’ange”, “la messe des bergers” et “la messe du Verbe”, symbolisant ainsi les trois naissances du Christ : sa naissance éternelle invisible et cachée, sa naissance dans l’âme des fidèles et sa naissance temporelle et corporelle, visible à tous.
Lire aussi :
« OK Google, tu peux égayer cette messe de Noël ? »