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Vaccins : ce qui est “moralement acceptable” selon le Saint-Siège

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I.Media - publié le 21/12/20
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L’utilisation de vaccins conçus à partir de fœtus avortés est “acceptable” en cas de “grave danger”, affirme une note rédigée par la Congrégation pour la doctrine de la foi et diffusée ce 21 décembre.

L’utilisation de vaccins conçus à partir de fœtus avortés est “acceptable” en cas de “grave danger”, affirme une note rédigée par la Congrégation pour la doctrine de la foi, transmise le 21 décembre 2020 par le Bureau de presse du Saint-Siège. Le devoir moral d’éviter cette catégorie de médication ne prévaut pas s’il s’agit de la seule façon d’éviter la “propagation de la pandémie”.

Le cardinal Luis Ladaria Ferrer, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, a publié une note pour répondre aux nombreux questionnements qui lui sont parvenus sur l’usage des vaccins posant des problèmes éthiques aux croyants. Le pape François a lu cette note lors d’une audience accordée au préfet le 17 décembre dernier et ordonné sa publication.



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La Congrégation pour la doctrine de la foi considère qu’il est “moralement acceptable” de recevoir les vaccins contre la Covid-19 qui ont utilisé des cellules de fœtus avortés dans leur processus de recherche et de production uniquement s’il n’existe pas d’alternative disponible. Le dicastère juge que la “coopération avec le mal” qu’implique une telle vaccination est “éloignée”. Le devoir moral d’éviter cette catégorie de médication n’est dès lors “pas obligatoire s’il y a un grave danger”, en l’occurrence la “propagation de la pandémie”.

Néanmoins, la “moralité de la vaccination dépend non seulement du devoir de protéger sa propre santé, mais aussi du devoir de poursuivre le bien commun”. Le dicastère invite donc ceux qui refusent d’utiliser des tels vaccins à “éviter […] de devenir des vecteurs de transmission” du coronavirus.

Pas une légitimation de l’avortement

Le Saint-Siège insiste sur le fait que cette autorisation “ne constitue pas en soi une légitimation, même indirecte, de la pratique de l’avortement”, et “suppose nécessairement l’opposition à cette pratique” de ceux qui auraient recours à ce type de vaccins.

Le Saint-Siège encourage les pays, agences pharmaceutiques et laboratoires à favoriser à l’avenir “des vaccins éthiquement acceptables qui ne créent pas de problèmes de conscience”. Elle demande aussi de veiller à ce que les vaccins “soient également accessibles aux pays les plus pauvres d’une manière qui ne leur coûte rien”.


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