Après avoir été sommé par le Conseil d’Etat de revoir sa copie sur les messes publiques, le gouvernement a annoncé ce mercredi 2 décembre en fin de journée l’obligation “de laisser libres deux sièges entre chaque personne ou entité familiale et de n’occuper qu’une rangée sur deux”.Laisser libres deux sièges entre chaque personne ou entité familiale et n’occuper qu’une rangée sur deux, voilà la nouvelle proposition du gouvernement pour la reprise des célébrations religieuses publiques. L’annonce a été confirmée par le ministère ce mercredi 2 décembre en fin de journée. Cette nouvelle jauge est une manière de concilier “liberté d’exercice du culte et mesures sanitaires”, a expliqué le gouvernement.
“La Conférence des évêques de France (CEF) estime que cette mesure proportionnée à la capacité d’accueil des édifices, bien que contraignante, est applicable”, a salué son président, Mgr Eric de Moulins-Beaufort, qui se réjouit par ailleurs “que se renoue un dialogue constructif avec les pouvoirs publics”. Pour mémoire, c’est le Conseil d’État qui, soulignant le “caractère disproportionné” de la jauge de 30 personnes, avait sommé dimanche 29 novembre le gouvernement de revenir dans les trois jours sur cette décision.
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Les fidèles catholiques devront donc appliquer cette mesure, en particulier, les deux prochains dimanches 6 et 13 décembre. “Les communautés catholiques espèrent de tout leur cœur pouvoir célébrer le grand mystère de la foi dans les églises le 24 au soir, avec le moins de restriction possible”, a ainsi rappelé Mgr Eric de Moulins-Beaufort. “Ils sont conscients que l’attention aux précautions sanitaires est toujours nécessaire”. Les consultations se poursuivront dans les jours prochains, afin de préparer l’évolution des mesures de confinement à partir du 15 décembre prochain en fonction de la situation sanitaire.