Le grand échafaudage calciné qui pesait sur la voûte de Notre-Dame de Paris est sur le point d’être totalement retiré. Une bonne nouvelle qui permet d’envisager, désormais, la phase de restauration.Il concentrait toutes les inquiétudes depuis des mois. Le grand échafaudage, qui entourait à l’origine la flèche en vue de sa restauration et qui a brûlé au cours de l’incendie de Notre-Dame de Paris le 15 avril 2019, voit ses derniers tubes métalliques en train d’être retirés. Un soulagement pour toutes les équipes qui travaillent quotidiennement sur le chantier. Lourd de plusieurs tonnes, cet échafaudage pesait fortement sur la voûte, faisant craindre aux architectes que celle-ci ne résiste pas à la pression. Fort heureusement, celle-ci a tenu et le risque d’effondrement est désormais quasi-écarté. Une information confirmée par André Finot, responsable de la communication de la cathédrale : “D’ici quelques jours il ne restera plus que les quatre piles de l’échafaudage qui n’ont pas été touchées par l’incendie”, indique-t-il avec soulagement à Aleteia.
Soleil resplendissant sur la cathédrale en cette fin du démontage de l’échafaudage sinistré pic.twitter.com/3H4xudIJB4
— Cathédrale Notre-Dame de Paris (@notredameparis) November 18, 2020
La dépose délicate du grand échafaudage avait démarré en juin dernier. Les cordistes, véritables “écureuils” du chantier, ont scié une à une, et avec une grande patience, les barres métalliques qui avaient fondu dans l’incendie et qui s’étaient soudées entre elles. Avec le dégagement de l’ensemble de la structure, les cordistes vont pouvoir désormais récupérer les dernières poutres calcinées qui reposent sur la voûte. Chacune d’elles fera l’objet d’une attention particulière, pour la future restauration mais aussi pour la recherche scientifique qui cherche toujours à élucider les causes de l’incendie.