Dès vendredi, les Français pourront acheter un sapin de Noël. Le gouvernement doit publier un décret afin de déterminer dans quelles conditions cela serait possible.
Si la question de la reprise des messes publiques préoccupe nombre de catholiques, celle des sapins de Noël semble tourmenter le gouvernement. Dès ce vendredi, les fleuristes seront autorisés à vendre des sapins de Noël en extérieur, ainsi que dans les points de vente habituels – jardineries, magasins de bricolage, grandes surfaces, etc. – a précisé mardi le ministre de l’Agriculture Julien Denormandie, qui avait annoncé dès lundi rien moins que la publication d’un décret à ce sujet. “Les Français pourront acheter des sapins de Noël. Dans ce monde aussi frustrant, triste, je crois que la féérie de Noël est en tout point importante”, avait-il indiqué lundi lors d’un entretien à Public Sénat-LCP-Le Figaro.
Venu des contrées du nord de l’Europe et issu de traditions païennes, le sapin de Noël a mis du temps à s’imposer comme tradition chrétienne. Ce n’est que peu à peu qu’il a reçu sa « verdure » persistante au cœur de l’hiver. Il est signe de la vie qui ne meurt pas. Planté près de la crèche, le sapin de Noël laisse entrevoir le sens de l’Incarnation. Jésus, l’enfant, qui dort près de sa mère, est venu dans le monde pour rendre aux hommes l’accès à l’arbre de la vie, dont le péché avait effacé le chemin. Ainsi l’arbre de Noël fait penser à un autre arbre, celui de la croix, qui est l’arbre de vie, source de toutes bénédictions.
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