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Reconfinement : les baptêmes sont-ils autorisés ?

bapteme d'un enfant
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Mathilde de Robien - publié le 06/11/20
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Si les cérémonies « classiques » de baptême avec une assemblée ne sont pas autorisées en raison des mesures sanitaires liées à la deuxième vague de Covid-19, certaines pratiques demeurent possibles pour celles et ceux qui ont à cœur de faire baptiser rapidement leur nouveau-né. Nombreux sont les parents confrontés à la question du baptême de leur enfant en ce mois de novembre où les cultes sont suspendus en raison de l’épidémie de Covid-19. A l’heure où presque tous les évènements sont annulés, on pourrait croire que les baptêmes ne sont pas à l’ordre du jour. Cela signifie-t-il qu’un nouveau-né ne puisse devenir Enfant de Dieu pour la simple raison que les messes publiques sont interdites ? Que les parents désireux de faire baptiser rapidement leur enfant se rassurent, l’Eglise a prévu, depuis longtemps, des alternatives. Et pour cause, c’est le Christ lui-même qui a proposé le baptême à tous, pour que tous aient la Vie en Dieu. Il a confié cette mission à son Eglise, lorsqu’il a dit à ses apôtres : « Allez ! De toutes les nations faites des disciples : baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit » (Mt 28, 19). Même en temps de confinement, il est donc possible de faire baptiser son enfant en comité restreint.

Les baptêmes à domicile sont-ils autorisés ?

OUI. Si les cérémonies à l’église, avec une assemblée, ne sont à ce jour pas autorisées, il demeure possible de demander à un prêtre d’administrer le sacrement de baptême à domicile. Interrogée par Aleteia, la CEF (Conférence des évêques de France) précise en effet qu’il ne peut y avoir de rassemblement dans les églises, en revanche, les ministres du culte peuvent se rendre chez les fidèles. Déclaration corroborée par la représentante du gouvernement, Pascale Léglise, lors de l’audience devant le Conseil d’Etat visant à statuer sur la liberté de culte ce jeudi 5 novembre. « Les ministres du culte peuvent se rendre librement chez les fidèles », a-t-elle affirmé, mentionnant une note à diffusion restreinte du ministère aux préfets.

L’ondoiement est-il un vrai baptême ?

OUI. Certains prêtres proposent, en cette période si particulière, d’avoir recours à l’ondoiement. Il s’agit du vrai sacrement de baptême, selon un rite simplifié, où seule l’ablution baptismale est faite, sans les rites et les prières habituels. La cérémonie consiste à verser de l’eau sur la tête de l’enfant, en prononçant les paroles sacramentelles : « Je te baptise au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit ». En temps normal, l’ondoiement est réservé à un enfant en danger de mort. Rien n’empêche, après le confinement, de prévoir une autre cérémonie en présence de toute la famille, incluant les rites complémentaires tels l’onction d’huile, le vêtement blanc, la remise du cierge, la bénédiction de la médaille…

Le parrain et la marraine doivent-ils être présents ?

Pas nécessairement. Les déplacements interrégionaux étant proscrits, la présence des parrain et marraine peut être source d’interrogation. Là encore, l’Eglise facilite les choses : si le parrain ou la marraine que vous avez choisi pour votre enfant ne peut être présent lors du baptême, et ceci pour une juste cause, il peut se faire représenter en remplissant en amont un formulaire de procuration.



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