Le pape François va recevoir les familles des victimes de l’attentat du 29 octobre dans la basilique Notre-Dame de Nice (France), a indiqué la Conférence épiscopale italienne.Le pape François va recevoir prochainement les familles des victimes de l’attentat du 29 octobre dans la basilique Notre-Dame de Nice (France), a indiqué l’agence de presse de la Conférence épiscopale italienne SIR le 5 novembre 2020. Elles seront accompagnées du maire de la ville, Christian Estrosi, et de Paolo Celi, président de l’association Amitié France Italie (AFI).
Le 29 octobre dernier à Nice, un islamiste a égorgé trois personnes dans la basilique de la ville. Il s’agissait de deux fidèles : Nadine Devillers, 60 ans, et Simone Barreto Silva, 44 ans. Le sacristain, Vincent Loquès, 54 ans, a également été tué au cours de l’attaque.
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Une rencontre des familles des victimes aura lieu avec le pontife “dès que la crise sanitaire le permettra”, a annoncé Paolo Celi sur son compte Twitter, rapporte l’agence SIR. “Merci beaucoup au pape François pour sa proximité et son affection”, conclut le président de l’association AFI, assurant prier pour l’évêque de Rome.
“Un immense merci au pape François qui a accepté de recevoir prochainement les familles de Nadine, Vincent et Simone”, salue pour sa part Christian Estrosi sur Twitter, qui fera partie de la délégation.
Un immense merci au Pape Francois @Pontifex_fr qui a accepté de recevoir prochainement les familles de Nadine, Vincent et Simone, victimes de l’attentat de la #BasiliqueNotreDame de #Nice06. https://t.co/9Gb3J42R9h
— Christian Estrosi (@cestrosi) November 5, 2020
“C’est un honneur! […] C’était l’un de ses plus grands rêves ; je ne peux que l’exaucer”, a réagi Joffrey Devillers, mari de Nadine, selon le quotidien français Nice matin.
Condamnant sur-le-champ “de la plus énergique manière de tels actes violents de terreur”, le pontife argentin avait assuré sa proximité avec la communauté catholique de France et tout le peuple français qu’il avait aussi appelé à l’unité. En septembre 2016, le pape avait déjà accordé une entrevue aux victimes de l’attentat perpétré le 14 juillet sur la promenade des Anglais.
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