À Joué-Lès-Tours, une enseigne de la grande distribution, E.Leclerc, a fait don à la ville de plusieurs centaines de chrysanthèmes pour fleurir les tombes du cimetière communal.C’est “un beau geste de solidarité en ces temps difficiles pour tous”, réagit sur Facebook, la municipalité de Joué-Lès-Tours, ville limitrophe de la capitale tourangelle (Indre-et-Loire). Quelques jours après la fête de la Toussaint et de la commémoraison des fidèles défunts, l’une des grandes surfaces installée au sud de la ville a fait don de quelques 300 chrysanthèmes qui ne peuvent plus être vendues, depuis le décret ministériel interdisant la vente de fleurs dans les supermarchés.
Mercredi 4 novembre, les agents municipaux mobilisés durant ce deuxième confinement se sont donc rendus au cimetière de La Rabière, afin d’orner les tombes de ces bouquets, et leur permettre ainsi de retrouver des couleurs.
750 bouquets dans une commune voisine
Dans le département, la commune de Membrolle-sur-Choisille a également reçu plus de 700 fleurs, données par une autre enseigne Leclerc de Tours Nord. Un double geste de solidarité, puisque selon La Nouvelle République, le dirigeant du supermarché, Benjamin Marchand, a volontairement commandé plus que nécessaire, afin de contribuer aux difficultés de son fournisseur horticulteur.
Le maire de la commune, Sébastien Marais, accompagné d’élus et d’habitants ont ensuite réparti les fleurs sur les tombes du cimetière communal. De son côté, l’enseigne E.Leclerc assure ne pas vouloir répondre aux sollicitations de Aleteia : “C’est un don, nous n’avons pas d’arrière pensée” derrière ce geste.
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