Le terrorisme “est en train de se répandre en Europe”, regrette le pape François ce mercredi 4 novembre, faisant référence aux attaques de Nice et de Vienne. Il constate que les violences suscitent une vive réprobation de la part de “ceux qui ont dans le cœur la paix du dialogue”.Comme cela avait été annoncé, l’audience générale du Souverain pontife s’est tenue sans public, ce mercredi 4 novembre, pour éviter tout risque de contamination dans un contexte de progression du coronavirus en Italie. Le pape François s’est exprimé devant les caméras dans la bibliothèque privée du Palais apostolique du Vatican, comme il l’avait fait entre mars et septembre 2020.
Après sa catéchèse, le Souverain pontife a prié pour les “victimes sans défense du terrorisme”, mentionnant le “grave attentat” de Nice et celui de Vienne. Le terrorisme, “dans une exacerbation de cruauté”, a-t-il souligné, “est en train de se répandre en Europe”, ce qui provoque une vive réprobation de la part de “ceux qui ont dans le coeur la paix du dialogue”.
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Le successeur de Pierre a confié les “personnes tragiquement disparues” à la miséricorde de Dieu. Il a exprimé sa “proximité spirituelle” à leurs proches et à tous ceux qui souffrent à cause de ces “événements honteux”, les appelant “à trouver un compromis à la violence et à la haine” et à préférer la “collaboration fraternelle entre les religions”.
Des messages aux Niçois et aux Autrichiens
Le pape François avait déjà évoqué les deux attentats ces derniers jours : il avait tout d’abord fait parvenir un message à l’évêque de Nice, Mgr André Marceau, le 29 octobre, après le meurtre de trois personnes dans la basilique Sainte-Marie par un terroriste islamiste. Le 2 novembre, c’est par un télégramme qu’il avait adressé aux proches des victimes, aux blessés et au peuple autrichien un message de proximité, de condoléances et d’apaisement, après un attentat islamiste ayant fait au moins quatre victimes et une quinzaine de blessés dans les rues de Vienne.
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