Alors que les messes publiques sont suspendues en France à partir du 3 novembre afin de limiter la propagation du Covid-19, le Pérou vient d’autoriser, le 2 novembre, la reprise des messes après sept mois d’absence.Triste nouvelle pour les uns, belle nouvelles pour les autres. Afin de faire face à la deuxième vague de la pandémie de Covid-19, le gouvernement français a annoncé un deuxième confinement avec, parmi les différentes mesures, la suspension des offices religieux publics à partir du 3 novembre et au moins jusqu’au 1er décembre. Mais si la date du 2 novembre 2020 est le dernier jour des messes publiques pour les fidèles français, elle est aussi celle de la reprise des messes publiques au Pérou après sept mois d’absence.
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Deuxième pays le plus durement frappé d’Amérique latine après le Brésil, le Pérou avait annoncé dès mars 2020 la suspension des messes publiques. Une suspension effective jusqu’au… 2 novembre 2020, soit sept mois d’absence. “Tous les sacrements, comme les autres actes de liturgie et de piété, font partie du culte et de la liberté religieuse, un droit humain fondamental protégé par l’article 2 de la Constitution politique de notre nation”, ont tenu à rappeler les évêques du pays au moment où a été publié le décret autorisant la reprise du culte. “Il ne serait donc pas raisonnable de lui imposer des restrictions ou d’imposer des exigences plus grandes que celles demandées aux autres activités mentionnées ci-dessus”.
Les offices ne pourront néanmoins pas réunir plus d’un tiers de fidèles selon les capacités de chaque sanctuaire et ils seront proposés dans strict respect d’un protocole de sécurité (port du masque, distribution de gel, distanciation…).