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Des messes de la Toussaint sous haute protection policière

Des forces de l'ordre patrouillent devant le Sacré-Coeur, à Paris, le 30 octobre 2020.

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Timothée Dhellemmes - publié le 30/10/20
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Au lendemain de l’attentat qui a visé la communauté catholique de Nice, ce jeudi 29 octobre, le ministre de l’Intérieur et des Cultes, Gérald Darmanin, a indiqué que 4.000 militaires supplémentaires seraient déployés aux abords des lieux de cultes, tout au long du week-end de la Toussaint.

Au lendemain de l’attentat qui a visé la communauté catholique de Nice, ce jeudi 29 octobre, le ministre de l’Intérieur et des Cultes, Gérald Darmanin, a indiqué que 4.000 militaires supplémentaires seraient déployés aux abords des lieux de cultes, tout au long du week-end de la Toussaint.

“Nous nous mettrons en situation de protéger les lieux de culte, en particulier les églises, pour que la Toussaint puisse se dérouler dans les conditions qui sont dues”. C’est la promesse faite par Emmanuel Macron quelques heures après le terrible attentat dans la basilique de Notre-Dame de l’Assomption, à Nice, qui a fait trois morts parmi des chrétiens. Une promesse faite à quelques jours de la fête de la Toussaint. Quatre ans après l’assassinat du père Hamel, les catholiques ont été “une nouvelle fois attaqués“. Aussi le chef de l’État a annoncé un renforcement de l’opération Sentinelle : 7.000 militaires doivent être déployés sur le sol Français à partir de ce week-end, contre 3.000 habituellement.

Sur RTL vendredi, le ministre de l’Intérieur des Cultes, Gérald Darmanin, a précisé le renforcement des mesures de sécurité indiquant qu'”il y aura 4.000 militaires supplémentaires à partir de ce week-end, pour protéger les lieux de cultes”. Et d’ajouter qu’il y a d’ores et déjà “100.000 policiers et gendarmes à la disposition des Français, pour pouvoir les protéger”.

À l’approche du reconfinement et alors que les messes publiques devraient être suspendues dès le 3 novembre prochain, la fête de la Toussaint est d’autant plus attendue par les catholiques. Suite à l’attentat de Nice, les messes dominicales pourraient se dérouler dans un climat particulier, proche de celui de Noël 2015, peut après les attentats du 13 novembre.

Le commissariat nous a demandé de leur communiquer les horaires des offices.

À Paris, le diocèse nous indique que la préfecture de police a pris contact avec Mgr Aupetit. Chaque paroisse doit être contactée pour faire le point. “Comme pour toutes les fêtes importantes, le commissariat nous a demandé de leur communiquer les horaires des offices. Cette fois-ci, nous avons également été contactés par Vigipirate”, précise à Aleteia le père Antoine d’Eudeville, curé de Notre-Dame des Champs, une grande paroisse de la capitale.



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